1. Débarquement


    Datte: 10/07/2021, Catégories: fh, extracon, Oral 69, pénétratio, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... gauche et le troisième sur un îlot au milieu de la passe.
    
    La nuit est assez sombre, car le ciel est nuageux. Les hommes nagent jusqu’à leur objectif sans se faire repérer. Certains escaladent les remparts, d’autres se postent pour annihiler d’éventuelles patrouilles. Heureusement le bruit de la mer couvre les bruits de leur progression. Une fois arrivés sur le chemin de ronde, ils liquident les sentinelles. Certaines ont tout juste le temps de distinguer une forme sombre avant de se faire assommer ou de rendre leur âme à Dieu. Il faut dire que leurs assaillants vêtus de noir ont le visage et les mains noircis à la suie. Quelques hommes ont été détachés pour s’emparer du ponton où sont retenus les soldats de Dorbauxe prisonniers et les délivrer. Cette dernière opération est rondement menée. Le lieutenant qui commande le détachement a toutes les peines à empêcher des prisonniers de faire un mauvais sort à certains de leurs geôliers par trop tyranniques.
    
    La première phase d’annihilation des sentinelles dure une bonne heure. Celle-ci une fois terminée, un signal est envoyé. La seconde peut commencer. Des troupes sont débarquées. Les premiers contingents viennent renforcer les compagnies d’abordage afin de finir de neutraliser les garnisons des trois bastions et à partir des deux terrestres essayer de s’emparer de l’ensemble des fortifications. D’autres sont ensuite mises à terre à l’extérieur de la ville pour couper les routes. Le jour est sur le point de se lever. Les ...
    ... deux tiers de l’enceinte sont aux mains des assaillants, mais à une porte, des sentinelles tanibrinques sont plus vigilantes et les premiers coups de feu éclatent. La garnison compte près de onze cents soldats. Sur les trois cents, répartis dans les fortifications, moins de cinquante sont encore opérationnels.
    
    Le comte Swordfish réagit rapidement. Il réunit rapidement les huit cents hommes restants et les fait avancer vers le bruit de fusillade. Il prend à revers la centaine de soldats canfrais qui attaquent la porte qui a donné l’alerte. Les assaillants se replient à la hâte. Il les poursuit, il pense les acculer au bastion qui défend l’entrée du port. Il déchante quand ce sont ses troupes qui essuient le feu venant des fortifications. De plus, dans le jour levant il voit les couleurs canfraises flotter sur les trois bastions et une importante force navale portant le même pavillon, entrer dans la rade. Il n’a pas le temps de s’appesantir sur ce spectacle pourtant grandiose, car des colonnes ennemies débouchent venant de plusieurs côtés. Il décide de tenter de gagner la porte encore tenue pour s’échapper dans la campagne en espérant que l’ennemi n’ait pas encore débarqué de cavalerie. Il réussit à s’ouvrir un passage jusqu’à la poterne. C’est pour y apprendre que les canfrais sont également disposés à l’extérieur. Ses troupes largement inférieures en nombre se font décimer. Près de la moitié de ses soldats sont déjà hors de combat. Il se retrouve dans la même situation ...
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