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Nouvelle (2)
Datte: 18/05/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Sabrina75, Source: Xstory
... Elle ne regrette pas ces mains sur son corps qui semblaient lui dire : « tu es belle et désirable, laisse-nous te sublimer ». Elle veut maintenant que cette aventure unique continue. Elle calme son souffle, détend ses épaules, laisse ses mains pendre et ferme ses yeux derrière le foulard. Son cœur bat plus vite et elle se sent plus vivante ce soir. Le ballet sensuel des mains reprend. Cette fois, elle ne sait plus combien. Elle sent tout son corps irradier de caresses pressantes. Par-dessus sa robe, une main s’attarde sur ses hanches tandis qu’une autre palpe ses fesses. Une caresse vient glisser sur sa nuque puis plonge dans son décolleté pour venir prendre avidement un sein. Une main fouille son pubis et l’autre la chute de ses reins. Elle sent aussi une caresse descendre le long de sa cuisse et une autre passer dans ses cheveux. Elle ne peut plus rester debout immobile. Toutes ces attentions charnelles la bousculent doucement, lui font perdre sa statique. Elle ne sait plus si c’est elle qui se tient debout ou si ce sont toutes ces mains qui la soutiennent. Désorientée, elle tente elle aussi de toucher, de prendre une main, une épaule mais elle sent aussitôt deux mains enserrer ses poignets et lui plaquer fermement les bras le long du corps. Son souffle ...
... est court à présent et elle n’entend plus rien que le froissement de sa robe et les grincements du parquet sous ses pieds. Puis toutes les mains se calment soudainement comme pour obéir à un seul ordre. Elle sent, après un court instant, glisser dans son dos la fermeture de sa robe. Encore chancelante, elle devine une main sur son épaule qui saisit doucement un pan de son vêtement. Alors, avec une habileté rare, quelqu’un fait glisser sa robe le long de son corps jusqu’à ses chevilles. Elle se retrouve là, seule sur ce parquet verni au milieu de gens qu’elle ne voit pas. Sa robe échouée sur ses pieds joints, elle est presque nue mais ne cherche pas à se cacher avec ses mains. Ses bras restent immobiles et ses épaules droites. Son petit slip blanc reste son unique vêtement, vestige de pudeur. Elle se tient cependant debout sans gêne et un calme étonnant l’envahit. Elle sent la délicieuse fraicheur de l’air dans son dos et sur ses seins. Elle devine les yeux posés sur son corps inerte. Seul son souffle fait bouger ses épaules et son ventre. Elle relève sa tête comme pour fixer l’horizon qu’elle ne voit pas. Elle sait maintenant qu’elle ne reculera plus. Les bruits se sont tus. Elle n’entend plus que la respiration sourde des inconnus autour d’elle.