1. Rencontre


    Datte: 06/07/2021, Catégories: fh, hplusag, inconnu, amour, Oral fgode, pénétratio, fdanus, fsodo, journal, Auteur: Fcomblee, Source: Revebebe

    ... chez moi, ça ne traîne pas. Quand François rentre, je lui demande de me faire l’amour très fort. Il comprend. Il faut dire que nous avons appris que faire l’amour en fin de grossesse peut accélérer le travail. Et trois heures après, j’accouche d’une petite fille ! Le bonheur de mon mari est à son comble.
    
    J’ai deux beaux enfants et un mari extraordinaire. Je vis un conte de fées. Les suites de couches sont semblables aux premières mais là, je prends mes précautions. Je ne suis pas prête à avoir un troisième enfant.
    
    Tout en gardant Mathilde comme nounou et surtout comme bonne à tout faire, je profite de ma fille jusqu’à l’entrée en maternelle de mon fils, et la séparation m’affecte tellement que je veux retravailler. Comme François me l’a promis, j’ouvre mon propre cabinet.
    
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    En novembre 2002, pendant que j’étais en train de plaider au tribunal, mon mari a fait un infarctus massif entraînant sa mort. Comment aurait-on pu se douter qu’il avait des problèmes cardiaques ? Nous avions encore fait l’amour le matin même avec la même intensité que depuis quatorze ans ! Un amour fort, un amour vrai ! Voilà le résumé de notre vie.
    
    Il était un mari, un amant et un père extraordinaire, je venais de prendre conscience de la grandeur de la perte.
    
    Je me trouvais à la tête d’un empire financier. J’ignorais que mon mari avait une telle fortune. Bien sûr, au vu des cadeaux qu’il me faisait, de l’entretien de la maison, je savais que nous n’étions pas dans le besoin mais à ...
    ... ce point… Je ne me mêlais pas des comptes, les chiffres n’ont jamais rien évoqué pour moi. J’étais avocate de droit pénal, rien à voir avec la finance ou le commercial. Je mis l’entreprise en gérance et continuais à me noyer dans le travail la journée et dans mes larmes la nuit. Je devais donner le change à mes enfants de 13 et 12 ans. Je haïssais l’homme que j’avais aimé de nous avoir quittés, je haïssais Dieu de nous l’avoir pris.
    
    François me disait toujours que s’il venait à disparaître, il fallait que je refasse ma vie. Refaire ma vie ! Trouver un homme qui me donne autant d’amour et de plaisir et qui accepte mes enfants… Voilà une mission facile !
    
    Mathilde avait, elle aussi, perdu son mari deux ans auparavant, d’une cirrhose, et comme elle n’avait pas de famille, nous l’avions accueillie à la maison, ce qui nous arrangeait bien : elle était toujours là quand on avait besoin d’elle, et si mon mari décidait que l’on partait quarante-huit heures, nous ne nous prenions pas la tête pour caser les enfants. Elle me comprenait, mais elle ne voulait pas refaire sa vie, prétextant qu’elle était trop vieille. Elle avait 36 ans ! Elle s’était contentée d’un homme alcoolique qui la délaissait au profit de ses copains de bar. Nous avions noué des rapports amicaux et je me confiais souvent à elle.
    
    Au bout de quelques mois, Sabine, mon amie de toujours et marraine de mon fils, essaya de me secouer un peu pour me faire sortir à la recherche d’un homme. J’ai rangé mes godes pour ...