1. Etre une ponygirl


    Datte: 04/07/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Inceste / Tabou Hardcore, Auteur: michelemimi, Source: xHamster

    Par Michelemimi le 28 Février 2017
    
    La ponygirl ou comment ménager sa monture.
    
    Si vous nourrissez un goût fétichiste pour le cuir, que vous collectionnez les cravaches, aimez les ballades au grand air et les jeux de rôles sportifs, et, si domination et soumission sont les mots clef de votre sexualité, alors chaussez vos bottes cavalières et coiffez votre queue de cheval, vous avez peut-être l’étoffe d’une ponygirl.
    
    Se transformer en ponygirl, c’est pratiquer un jeu sexuel à mi-chemin entre le bondage, le SM et la pantomime équestre. Les ponygirls se transforment littéralement en montures, pour leur plaisir et celui de leur maître dresseur. En pleine nature, des attelages humains, se livrent ainsi à des séances de dressage et de promenade, ponctuées par des récompenses et des punitions administrées avec une plus ou moins forte connotation sexuelle. Cette pratique est la réalisation d’un fantasme de domination assez classique, qui a la particularité d’être excessivement sophistiquée et codifiée, faisant ainsi le bonheur des fétichistes et des amateurs de SM. Avec le goût croissant pour le fétichisme et le BDSM depuis 15 ans, les ponygirls, sont à la mode. C’est dans cet environnement, cette terre qui répand ses odeurs d’humus, d’écurie et d’effort, qu’entrent en action ces femelles pouliches. Ces créatures nous confient qu’elles deviennent vraiment une autre. Je ne suis plus une femme, je suis un a****l. Ce n’est pas du déguisement, mais une totale transformation, ...
    ... physique et mentale.
    
    Les origines de cette activité sont diverses. Géographiquement, elles se fixeraient dans les terres anglo-saxonnes, tant propices à l’hippisme qu’aux dérives sexuelles. Historiquement, la ponygirl est héritière d’un imaginaire mythologique qui remonte à notre attachement atavique avec l’a****l cheval, dont témoignent nos premiers jeux sur le mode « hue ! dada ».
    
    Le goût des attelages humains va chercher aussi loin que cette ancestrale et féconde fantasmagorie au centre de laquelle le cheval incarne « la plus noble conquête de l'homme ». Ainsi à l’instar du centaure, du sagittaire et de l’amazone, Athéna, déesse de la guerre dans la mythologie grecque, est parfois associée à un cheval. Un de ses noms est d’ailleurs "femme-cheval".
    
    Cette paraphilie joue à la fois sur l’esthétique hippique, mimant le corps, se réappropriant la gestuelle et l’équipement du destrier, et sur la relation de soumission-domination qui unit le cheval et son dresseur, son jockey ou son cocher.
    
    Précisons que les attelages humains peuvent être conduits autant par des femmes que par des hommes. Mais le ponyboy est moins représenté, question d’esthétique peut-être.
    
    Amazone, Ecurie humaine, Servitude, La Reine cravache, Dressage… autant de titres nés sous la plume d’écrivains et illustrateurs britanniques comme Eneg (Gene Bilbrew) ou John Willie, ou français usant de pseudonymes anglophones, tels Jim Galding, Alan Mc Clyde ou J. Van Styk.
    
    Aujourd’hui la plus célèbre des ...
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