1. Police polissonne (14)


    Datte: 17/05/2018, Catégories: Divers, Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... musclé. Alors je lui ai fait une démonstration. Au début je voulais juste lui tailler une pipe, mais j’étais tellement excitée que j’ai fini par lui demander de me baiser et il l’a fait. Voilà, tu veux les détails ?
    
    — Non, ça ira... Toi alors, t’es une sacrée gonzesse. Bon, je comprends mieux maintenant, un conseil : évidemment tu n’en parles à personne d’autre et gardes le contact ; ça pourrait peut-être te servir un jour.
    
    — D’accord, je note et maintenant, comme je fais équipe avec toi, tu m’expliques la suite ; histoire que je sois un peu au courant.
    
    Ils roulent sur l’autoroute et Marc explique.
    
    — Pour commencer, le président m’a appelé pour avoir de tes nouvelles et je l’ai informé que des personnes écumaient tous les hôpitaux et clinique en demandant si Noémie Durand était dans un de leur service. J’ai trouvé cela assez louche...
    
    — D’autant que personne ne connaît ce nom, je me suis toujours fait appeler Nono.
    
    — Ça, tu aurais pu me le dire au début, bon c’n’est pas grave... Attends, j’appelle.
    
    Il prend son téléphone, appuie sur une touche ; les notes de la numérotation sortent par les haut-parleurs de la voiture et une voix se fait entendre.
    
    — Oui Marc.
    
    — Marie, tu vois avec le commissaire pour récupérer toutes les images des gens qui ont demandé, dans les hôpitaux des infos sur Noémie Durand.
    
    — OK et pourquoi ?
    
    — Dans le milieu où elle travaillait, personne ne connaît son nom... C’est cela Sonia ?
    
    — Oui, Marie, le nom de Noémie ce ...
    ... n’était que pour les faux papiers à cause des flics ; autrement on m’appelait Nono. Donc ceux qui demandent à me voir sont forcément des mecs du réseau du‘Boss’, qui ont vu la scène à la télé.
    
    — Ça va, je m’en occupe. Allez, Sonia, prends bien soin de toi ; bisous ma poulette. Terminé !
    
    — Elle est vachement cool, ta Marie.
    
    — Oui, elle est très dévouée.
    
    — Bon, tu m’expliques ce qu’il va se passer maintenant ?
    
    — Ah, tu n’as pas de chance on arrive.
    
    Marc arrête la voiture devant la barrière qui ferme l’accès à la base militaire de Salon de Provence. Cette base de l’armée de l’air abrite un certain nombre d’écoles et la patrouille de France. Le garde à la gueule patibulaire s’approche de la voiture, Marc baisse sa vitre et présente sa carte de police et s’annonce.
    
    — Bonjour, inspecteur Marc Morard, j’accompagne Mademoiselle Sonia Wolski pour son transfert.
    
    — Je suis au courant, donnez-moi votre carte, je préviens.
    
    L’homme se dirige vers la guérite et décroche le téléphone, parle, raccroche, ouvre la barrière et fait signe d’avancer. Après avoir passé la barrière, il la referme et se dirige à nouveau vers la voiture.
    
    — Vous attendez un instant on va venir vous chercher.
    
    En attendant que le « on » arrive, il fait le tour de la voiture et inspecte l’intérieur. Sonia est à demi tétanisée devant ce colosse habillé d’un treillis dans le style camouflage et armé comme un porte-avions. En plus du treillis, il porte sur la poitrine un gilet pare-balles, un ...
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