1. This is the end


    Datte: 29/06/2021, Catégories: fh, handicap, humilié(e), vengeance, chantage, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral policier, fantastiqu, Auteur: Rain, Source: Revebebe

    ... de deux heures, tu seras à nouveau un homme libre. Je suis désolé pour tout ce qu’on t’a fait vivre, mais, comme je te l’ai déjà expliqué, on avait pas le choix… J’avais pas le choix… tu comprends, je dois retrouver mon fils. Tu es père toi aussi, tu sais ce que c’est. Si cela peut te rassurer, je te rendrai tout le fric que je t’aiemprunté, avec les intérêts !
    
    Il ne répond rien, n’arbore aucune expression, comme si je m’étais adressé à un sourd.
    
    Arrivés à l’aéroport, nous le quittons et lui rendons son téléphone. Il repart, dans un crissement de pneus, sans rien dire.
    
    L’embarquement ne pose aucun problème. Les faux papiers de Kim n’éveillent aucun soupçon et personne n’appelle la sécurité lorsque je leur présente les miens.
    
    L’avion est spacieux et les hôtesses de l’air ravissantes. Dans une dizaine d’heures, nous serons à Buenos Aires où nous rencontrerons le détective privé qui nous conduira à Paco.
    
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    Cinq ans se sont écoulés depuis que nous avons définitivement cessé de mener une vie de délinquant.
    
    Il m’a fallu six mois, au prix de conversations téléphoniques interminables, pour parvenir à convaincre mon ex de me laisser voir Paco. Depuis, chaque semaine, mon fiston passe une journée complète chez nous, même si elle ne l’a encore jamais laissé dormir à la maison. Elle n’a pas confiance en moi et croit que je traficote toujours un peu. Pourtant, ça fait cinq ans que je me tiens à carreau !
    
    Malgré le pognon qu’il nous restait de l’écolo, avec ...
    ... Émile, nous avons enchaîné les tafs merdiques, travaillant aussi bien le jour que la nuit, pour des salaires de misère. Nous avons mis de l’argent de côté dans le but de le rembourser. Ce n’est que le mois dernier que j’ai pu lui envoyer un mandat cash de dix-huit mille euros. Vous auriez vu les yeux de la femme qui m’a accueilli au guichet quand elle a vu tout ce fric en liquide. En pesos, ça fait un paquet de biftons ! Je n’espérais pas un merci, mais au moins un mot de sa part. Il ne s’est pas donné la peine de nous répondre bien qu’il ait très vite encaissé la tune, avec les intérêts promis.
    
    L’Amérique latine n’a pas réussi à Kim. Son moral a rapidement décliné et elle a fini par s’enfermer dans une sorte de dépression permanente de laquelle elle émergeait rarement. Incapable de se faire une place dans le monde des humains, elle n’accordait plus la moindre attention à Émile qui, à son tour, s’est mis à déprimer. Voyant mon pote dépérir, j’ai suggéré à Kim qu’elle mette les bouts. Pour la tendresse et l’amour qu’elle a su porter à mon compagnon, elle a accepté et a disparu de nos vies comme elle y était entrée.
    
    Émile a mis presque un an à s’en remettre. Encore aujourd’hui, pas une journée ne se passe sans qu’il ne me parle d’elle. Pour être tout à fait honnête, je dois avouer qu’elle me manque aussi. Souvent, avant de m’endormir, je me demande où elle a pu aller traîner ses guêtres…
    
    Quant à Jim, je ne l’ai jamais revu. Je ne l’entends plus chanter dans ma tête. ...