This is the end
Datte: 29/06/2021,
Catégories:
fh,
handicap,
humilié(e),
vengeance,
chantage,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
policier,
fantastiqu,
Auteur: Rain, Source: Revebebe
... détailler.
Le salaud est en train de nous jouer un mauvais tour ! Je prétends cependant d’être endormi.
Lentement, il pose sa main sur mon sac à dos que j’ai laissé au pied du lit.
Je ne bouge pas.
Tout doucement, il farfouille à l’intérieur un moment. Il en extirpe son téléphone. Avant qu’il ait le temps de l’allumer pour effacer les photos que j’ai faites, je bondis hors du lit comme un pantin de sa boîte en hurlant :
— ESPÈCE D’ENFOIRÉ ! TU CROYAIS POUVOIR NOUS FAIRE LA CERISE ?
— JE T’EMMERDE ! vocifère-t-il, puis il lâche son portable en se jetant sur moi, poings en avant, prêt à donner l’assaut.
Son premier coup m’atteint en pleine poire, pile sur le coin du pif que Kim m’avait déjà ruiné.
La douleur se propage dans mon crâne ! Des larmes coulent de mes yeux. Dans un réflexe, je me tiens le nez en pleurnichant.
Mon adversaire grimpe sur le lit d’un seul bond et se propulse sur moi comme un catcheur. Je me retrouve sur le dos, son cul sur mon bide pendant que ses doigts rugueux se referment sur mon cou.
Le con a de la force ! Il va me tuer ! Je n’arrive plus à respirer et je sens que la pression qu’exercent ses doigts sur ma gorge va bientôt avoir raison de ma trachée. Mon visage doit être rouge. Ou bleu ?
Je tente de lui assener des coups de pied qui restent sans effet.
Si près du but, je vais crever ! J’entends les ronflements d’Émile ainsi que la respiration régulière de Kim. Un militant écologiste est en train de m’étrangler dans ...
... une chambre d’hôtel et tout le monderonque !
Une idée qui aurait dû me traverser immédiatement l’esprit naît dans mon cerveau qui n’est pas loin de s’éteindre définitivement. Dans un dernier instinct de survie, je plante mes dents dans la chair tendre, entre le pouce et l’index, de sa main.
Le sang coule dans ma bouche et y laisse un goût cuivré. Il hurle. Mes dents déchirent un peu plus la chair sanguinolente. Un court instant ses doigts se desserrent mais, aussitôt, s’emparent à nouveau de ma gorge.
La dernière chose que je vois est une ombre massive qui nous surplombe.
000
Je ne reste inconscient qu’une trentaine de secondes. Les baffes répétées d’Émile me remettent rapidement sur pieds, les joues marquées de stries rouges laissées par ses gros doigts.
L’écolo est face contre terre. Un instant, je pense qu’Émile l’a tué, mais un mouvement de tête de Kim que j’interroge du regard apaise immédiatement cette crainte.
Mon pote l’a bien amoché, mais il devrait rapidement guérir, bien qu’une cicatrice risque de marquer d’un léger trait blanc son arcade sourcilière. Demain, nous ne serons plus qu’un mauvais souvenir et il pourra alors aller se faire soigner et rentrer chez lui.
Plus personne ne ferme l’œil de la nuit et nous demeurons tous les quatre muets comme des tombes. Le moustachu a l’air de souffrir mais, malgré les multiples propositions de Kim pour panser ses plaies, il s’obstine à refuser. À l’aube, je m’approche de lui et lui dis :
— Dans moins ...