Pèlerinage d'un lieu saint
Datte: 29/06/2021,
Catégories:
fh,
amour,
cérébral,
Oral
préservati,
pénétratio,
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
Souhaitant me perfectionner, j’effectue un séjour linguistique à Londres. Une fois sur place, je contacte Nick, londonien et aussi indépendant que séduisant. Après quatre ans de séparation, je retrouve donc mon premier amant et premier amour. Ce n’est pas chose facile, car au bout de quelques jours passés en sa compagnie, je découvre que j’ai encore des sentiments pour lui… d’où mon manque d’empressement à nouer une relation sérieuse avec un autre homme ! C’est lui qui m’a initiée au plaisir des sens, mais je devine qu’il a encore bien des choses à m’apprendre…
¤ ¤ ¤
Nous nous sommes promenés dans Notting Hill, un long moment, troublés de nous sentir si proches. D’un commun accord, nous décidons de rentrer chez lui.
Nous sommes à peine rentrés dans le studio qu’il se poste derrière moi, et caresse mon dos d’une main légère. Je réprime un frisson. Je sais ce qu’il veut, et je sais ce dont j’ai envie. Je me retourne vers lui, lentement. Sa main est restée immobile dans le creux de mon dos. Nous nous fixons. Ses yeux sont limpides et m’expriment clairement le désir qui l’habite. Sa bouche tentatrice tente un sourire, mais je suis déjà contre lui, à l’embrasser, avec tellement d’insistance qu’il recule d’un pas, entraîné par ma fougue. Mais ses lèvres répondent immédiatement à mon baiser.
Nous faisons trois pas de noyés et nous retrouvons naturellement sur le lit. Il se couche sur moi, tout en continuant à m’embrasser à en perdre haleine. Ses lunettes cognent mon nez ...
... mais je ne sens pas le contact métallique.
Soudain, il se relève rapidement et gagne la fenêtre, sans cesser de me fixer des yeux. Il baisse les stores, puis revient sur le lit où je suis allongée dans une position langoureuse. Sa bouche reprend aussitôt le chemin de la mienne. Je sens le désir commencer à me serrer les entrailles. Je le veux contre moi, je le veux en moi, je veux toucher sa peau nue, l’embrasser, la lécher ; je suis prise d’un besoin instinctif, presque animal, et me jette contre lui.
Nous roulons sur le lit, sans parler. Ses mains sont partout à la fois à travers mes vêtements, sur mes seins, mes hanches, sous la ceinture de mon jean qu’il déboutonne avec dextérité. Je réprime un halètement d’impatience. Ma veste, prestement ôtée, tombe sur le tapis avec un petit bruit. Nick garde ses yeux dans les miens, tandis que je sens ses doigts ramper sur mon ventre énervé, puis se glisser fébrilement contre la toison rêche de mon sexe, sous la culotte.
Ils pénètrent ma fente légèrement moite et remuent très fort. Je ferme alors les yeux, sous la montée du plaisir qui déferle en moi. Prise de vertige, je m’appuie contre lui, faible, sans défense face à ses caprices de séducteur.
Il me renverse d’un geste sous son corps, et commence à parcourir mon visage de petits coups de langue avides, avant de descendre plus bas dans mon cou. Sa main libre soulève mon tee-shirt, le roule vers le haut de mon buste, puis il écarte mon soutien-gorge pour toucher mes seins ...