Police polissonne (31) - Histoires de Sexe

Police polissonne (31)

La boutique lui semble immense. Des enseignes parfois lumineuses situent les rayons ; au premier coup d’œil, elle se sent rassurée. Elle se repère et prend la direction du rayon robes, à peine arrivée dans le rayon qu’une vendeuse à l’allure scandinave l’accoste avec un large sourire commercial.

— Bonjour Mademoiselle ; puis-je vous aider ?

— Bonjour, oui je veux bien.

— Que recherchez-vous ? Je suppose qu’il vous faut une tenue complète, dit la vendeuse qui flaire déjà la belle vente en détaillant la tenue de Sonia.

— Vous avez vu juste, j’ai eu une invitation surprise pour les fêtes et n’ai pas de tenue à me mettre.

— D’accord... À votre accent, je vois que vous n’êtes pas d’ici ; et si ce n’est pas indiscret : comment cela se fait-il qu’on vous invite comme ça à l’improviste ?

— Eh bien, je suis en formation à Sissonne et comme je ne peux pas rentrer chez moi, j’ai reçu de la part d’un collègue une invitation surprise, mais malheureusement, je ne rentre plus que dans ça, répond Sonia en pinçant son haut de survêtement.

— Effectivement, ce n’est pas très sexy, vous êtes donc militaire ?

— On va dire cela comme ça.

— Bien, c’est pour une soirée ? Je pourrais vous proposer ceci, lui dit la vendeuse en décrochant d’un portant une robe de soirée. Je vous propose de la passer ?

La robe sur le bras, la vendeuse précède Sonia jusqu’à la cabine d’essayage, elle la fait entrer, puis elle la suit et referme le rideau derrière elles. Sonia se déshabille ...

... et se retrouve en sous-vêtements militaires devant la vendeuse.

— Humm..., ça non plus ce n’est pas très sexy et ça ne va pas du tout avec la robe ; vous ne trouvez pas ?

— C’est vrai, mais c’est comme le reste ; je n’ai rien d’autre, dit-elle en se déshabillant entièrement.

— Oh..., mais vous êtes vraiment très bien foutue. Pardon, je... je me suis laissée aller. Je vais vous chercher de quoi mettre en dessous.

Quand la vendeuse réapparaît avec à la main des sous-vêtements, elle complimente sa cliente qui a enfilé la robe :

— Cette robe est vraiment faite pour vous, vous êtes ravissante. Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve qu’un soutien-gorge ne servirait à rien, dit-elle en réajustant le vêtement.

Elle se place derrière Sonia qui sent la pression des seins de la belle blonde contre ses omoplates. Dans la glace, elle voit les doigts de la vendeuse positionner idéalement les bretelles de la robe sur les épaules dénudées de sa cliente. Puis, sans rien dire, elle lui place ses seins correctement dans les formes de la robe ; Sonia frémit de bonheur, car elle adore se faire toucher les seins et en plus par surprise.

— Voilà qui est parfait, qu’en pensez-vous ?

Sonia frissonne. Elle sent le souffle de la femme dans le creux de son épaule ; dans la glace, leurs regards se croisent. Un doux frisson parcourt le corps de Sonia et d’un seul coup, son ventre se crispe ; elle n’a pas fait l’amour depuis longtemps, et le contact de cette femme ...