1. Vingt-cinq ans plus tard


    Datte: 24/06/2021, Catégories: fh, copains, massage, Oral 69, pénétratio, amiamour, regrets, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... sans lendemain, et la seule relative satisfaction d’Alain, finalement, c’était qu’avec lui ça avait duré plusieurs mois. On l’a quand même ramassé à la petite cuiller. Dépité, démoli, malheureux pour de bon.
    
    C’est dans ces moments-là que l’on sait si on a de véritables amis ou pas. Alain avait besoin de nous ; nous avons répondu présent. Moi bien sûr, mais aussi Yann, mon compagnon, et tous nos amis, que ce soient les plus anciens ou les nouveaux. Il s’est senti entouré, bichonné, aimé finalement.
    
    La vie a repris son cours sauf qu’Alain buvait trop. Tout le monde le lui disait mais il semblait n’en avoir cure. Nous étions tous inquiets pour lui. Un samedi soir, nous l’avions attendu au restaurant mais il n’est pas venu. Je l’ai appelé de nombreuses fois mais il ne décrochait pas.
    
    En rentrant à la maison, Yann était aussi préoccupé que moi. C’est lui qui m’a suggéré de passer le voir, de forcer sa porte, de lui tenir compagnie. J’étais finalement la seule personne, peut être, qu’Alain avait envie de voir ce soir-là, une amie de toujours, une confidente, une partie de sa vie.
    
    J’ai sonné, attendu, sonné, attendu… jusqu’au moment où je me suis décidée à escalader le portail. Toutes les pièces de la maison étaient dans le noir, sauf visiblement le vestibule. La porte principale était heureusement ouverte et c’est pleine d’angoisse que je suis entrée. J’ai appelé, doucement, puis plus fort, sans obtenir de réponse. J’avais de plus en plus peur de le trouver pendu ...
    ... ou noyé, ou les veines tranchées. C’est fébrile que j’ai entrepris d’allumer chaque pièce pour voir s’il était là. Entre-temps j’ai appelé Yann qui a cherché à me rassurer, et m’a enjoint de terminer la visite. Il faudrait appeler les gendarmes si je ne le trouvais pas, m’avait-il conseillé.
    
    Alain était allongé sur le ventre dans le couloir du premier étage, manifestement évanoui. Les odeurs d’alcool et la sueur venaient se mêler aux effluves d’un tas de vomi qui commençait à coaguler. Alain était bourré, plein comme un boudin, incapable de réagir, mais il respirait.
    
    Ce soir-là, j’ai oublié mon mètre soixante et mes cinquante kilos pour bouger cette grosse masse qui doit faire trente centimètres de plus que moi, et surtout le double de mon poids. Je l’ai traîné jusqu’à la douche avant d’ouvrir le robinet d’eau froide. En colère, vociférant, pleurant de rage, je l’ai aspergé jusqu’à l’entendre se plaindre. J’ai arraché sa chemise, tiré son pantalon puant comme je pouvais, éliminé son boxer taché de pisse, et je l’ai lavé, brossé, décapé. Je voulais lui faire mal, le ridiculiser en le traitant comme un gosse, mais il s’en foutait. De temps en temps il renvoyait encore un peu du contenu fétide de son estomac, et je recommençais à le savonner.
    
    J’étais moi-même trempée, pleine de son vomi, en sueur, pétrie de douleurs dans le dos, mais je ne pensais pas à moi. Je voulais le sortir de sa torpeur, lui redonner visage humain, à lui, mon pote de toujours.
    
    J’ai donné des ...
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