1. AU JARDIN D'EDEN


    Datte: 16/05/2018, Catégories: Mature, Hardcore, Partouze / Groupe Auteur: Jeannot94, Source: xHamster

    ... remplie à ras bord. Je n’ai plus de repère.
    
    Les secousses ayant cessé, je lâche la table et passe mes mains sur tout mon corps, étalant les liqueurs mélangées à qui mieux mieux. Des mains m’aident dans ma démarche. Je fouille nerveusement ma moule de trois doigts, que je porte ensuite à mes lèvres et que je suce avec avidité. Ma dépouille gluante gît sur la table.
    
    Je suis épuisée, mais heureuse, comblée. Lentement je reprends vie et reviens sur terre. Je m’assois sur le bord de la table. Mes cheveux sont collés à mes épaules et mon dos. Mon maquillage a dut couler. Je ne dois pas être très belle à regarder. Ma peau se tend et craque sous l’effet du sperme qui sèche. D’un coup, je me sens bien seule. Heureusement, mon ami Omar, vient à mon secours. Le brave homme arrive avec bassine d’eau chaude, savon, gant et serviette éponge.
    
    « Viens par là ma belle»
    
    Il m’entraîne dans un coin de la salle plus tranquille. « t’y vois, ici c’est comme li trois itoiles » son sourire est magnifique et le nouveau bisous qu’il me donne sur le front est tellement rempli de tendresse, que la fatigue et ...
    ... l’émotion accumulé aidant, je verse une larme. Propre, rhabillée, présentable, je retourne au bar. Tout le monde est parti. Seul Pierre m’attend pour me raccompagner. Je dis au revoir à Omar.
    
    « Bonne nuit ma fille et fais attention à toi. T’y trop belle »
    
    « merci mon Omar, tu es très gentil ».
    
    Pierre m’aide à me baisser pour ne pas me cogner la tête au rideau de fer et nous rejoignons sa voiture.
    
    Avant de démarrer, il se tourne vers moi et d’un beau sourire me dit ce que je ne voulais pas entendre. « Ça va ? »
    
    Pfff !! Cette banalité m’agace un peu. Ce doit être la fatigue.
    
    « Et toi, tu as gagné ta journée ? »
    
    « Cinq cent euros. »
    
    « C’est tout ? Je ne vaux pas plus ? »
    
    « Quoi, qu’est-ce que tu me racontes ? »
    
    « C'est cinq cents euros … ? »
    
    « Et bien quoi ? J’ai vendu mon vieil ordi à Richard, cinq cent euros »
    
    Je m’enfonce dans mon siège, complètement abasourdie et boucle ma ceinture.
    
    Dehors il se met à pleuvoir à torrent.
    
    Un violent éclair illumine l’enseigne du restaurant.
    
    …Au jardin d’Eden…
    
    Je colle ma joue à la vitre fraîche et m’endors profondément. 
«12...5678»