1. Monsieur Paul et les peintres


    Datte: 20/06/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Mectôtverseau, Source: Hds

    Avant tout, je cherche une égérie, et si vous êtes intéressée après lecture, vous pouvez m'écrire à Mectotverseau@orange.fr
    
    Odette monte et descend du parking à l’étage pour amener ses toiles. Comme d’habitude, tout est bien préparé pour qu’elle puisse les y accrocher. Elle croise des connaissances mais se contente d’une bise, la mise en place prenant du temps.
    
    Cette année, les artistes sont nombreux, et pour leur exposition, la mairie leur a réservé le premier étage en plus du rez-de-chaussée ; il n’y a pas que des peintures.
    
    Il y a bien les tableaux de Philou, un bon copain, mais lui doit être en train bien évidemment, de papoter à droite et à gauche comme une concierge d’immeuble. Son style est inimitable, novateur, mais toujours du goût d’ Odette.
    
    Elle prend son temps pour l’accrochage, car l’horizontalité et la bonne lumière sont primordiaux.
    
    Quand elle a fini, elle va faire un tour pour juger du talent des autres, et à part les œuvres morbides d’une artiste, elle est plutôt satisfaite du niveau. Elle ne voit pas que des yeux la suivent avec beaucoup d’ attention.
    
    Tiens, voilà le Philou ! Il lui tend les bras pour la bise, et a l’air rigolard d’un ado qui vient de faire une bêtise.
    
    - Alors, lance Odette ? Toujours en quête de potins ? En tout cas, je suis toujours fan de ta patte !
    
    - Moi aussi ma chère j’aime ce que tu fais. Et je ne suis pas le seul.
    
    Un qui adore ton esthétique, c’est notre Jean-Jacques ! Continue-t-il, toujours ...
    ... malicieux.
    
    Devant l’air interrogatif d’Odette, l’animal finit par lâcher :
    
    - Il a dit que tu avais … un beau cul !
    
    Prise de court et sans réfléchir, pour rester maîtresse de la situation, elle répond :
    
    - Et encore, il n’a rien vu !
    
    Elle n’imagine pas la portée que vont avoir ces quelques mots. Et elle passe la journée sans même y penser une seconde ; alors que Philou n’a pas manqué l’occasion de répéter sa réponse à Jean-Jacques.
    
    - Enregistré ! Fait celui-ci comme unique commentaire.
    
    Et c’est sans soupçonner la cause à effet qu’ Odette entend Jean-Jacques l’inviter à visiter son nouvel atelier par trois fois au téléphone. Les deux premières, elle ne pouvait pas. Mais là elle peut, et elle veut lui faire plaisir. On aime tous montrer ce qu’on a de neuf, et elle n’échappe pas à la règle. En plus, il l’a invitée au restaurant de sa ville, où officie un chef réputé dans la région. Ce n’est pas loin de son village. Et en fait, elle est tenaillée par la curiosité, elle qui travaille chez elle dans un petit périmètre.
    
    Le jour est arrivé. Le soleil d’été tapant, et restaurant oblige, Odette s’habille léger, sans le moindre à priori : une robe souple blanche descendant jusque en haut des cuisses, décolletée devant, et dos nu jusqu’à la taille ; dos juste barré par quatre lanières qui vont de l’épaule gauche à la taille à droite, et quatre qui vont de l’épaule droite à la taille à gauche. Montée sur escarpins de la même couleur, zippés du talon à la cheville, elle n’a pas ...
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