7 juin-14 juin - Histoires de Sexe

7 juin-14 juin

... prises la veille. Quand nous arrivons à la bibliothèque, Dominique est déjà là. Après avoir échangé une bise avec sa sœur, elle se suspend à mon cou pour une baiser sensuel. Quand nos lèvres se séparèrent, Gwendoline dit à sa sœur :

— J’ai quelque chose à t’avouer.
— Quoi donc ?
— Hier chez Bernard, j’ai fait le ménage pour faire disparaître les derniers bouts de verre du vase.
— C’est très bien Gwendo, mais…
— Laisse-moi finir. J’ai donc passé l’aspirateur dans la chambre et sous le lit j’ai trouvé, par hasard, les planches avec tes photos.

En entendant ça, les joues de Dominique se colorent. Elle répond d’un air faussement indigné :

— Il est dit que tu découvres les petits secrets intimes de la famille. Alors comment as-tu trouvé ?
— Très instructif, ça m’a donné plein d’idées pour… enfin pour ne pas avoir l’air trop godiche hier soir. J’ai même demandé à Bernard de me photographier aussi. Nous avons donné les pellicules ce matin au laboratoire. J’ai hâte de les voir. Tu les verras aussi, comme ça nous serons à égalité. Il n’y a que pour les photos à l’extérieur. Ce sont celles qui m’ont le plus étonnée. Je ne pensais pas que tu pourrais te promener les fesses à l’air sous ta robe et en plus t’installer sur un banc dans un jardin public pour te caresser avec des gens qui passent à moins de cinq mètres de toi.
— Je ne l’avais jamais envisagé ! Je ne sais pas ce qui m’a pris ce jour là. C’était une folie excitante, mais une folie.

J’interromps leur ...

... conversation pour dire à Gwendoline :

— Il faudra que tu attendes jeudi pour voir les photos, car mercredi je sors trop tard pour pouvoir les récupérer et n’oubliez pas qu’il y a aussi une version diapo à projeter. Je sais que je vais jouer les rabat-joie, mais faudrait avancer un peu le travail

Gwendoline demande que je lui confie les tickets et elle passera chez le photographe. Ce que j’accepte bien volontiers. Elle se propose aussi à nous donner un coup de main. Tout en travaillant nous continuons à parler de choses et d’autres. Rapidement je sens que Gwendoline voudrait dire quelque chose, mais qu’elle hésite. Dominique aussi le sent et finit par lui demander :

— Que veux-tu dire que tu n’oses pas ?
— Je sais que je suis une vilaine curieuse, mais je voudrais savoir comment cela a commencé vous deux ? Parce que je me rappelle qu’au début tu trouvais Bernard plutôt casse-pieds.
— Je te reconnais bien là, tu veux toujours tout savoir. Lui dit dit-on ? Me demande-t-elle

Je botte en touche en disant :

— Je te laisse seule juge, chérie.
— Je vais satisfaire ta curiosité, répond Dominique à sa sœur.

Elle lui narre nos relations jusqu’à ce samedi 8 mai, avec sa tentative de claque et la fessée qui s’en suivit. Gwendoline s’exclame en riant :

— Je me rappelle. Il y a un week-end où Maman et moi t’avons trouvé bizarre. On avait l’impression que tu marchais sur des œufs et tu ne pas rester assise. Tu affirmais pourtant que tout était normal. Je comprends maintenant, ...