Drôle de hasard / n°2 : une attente enivrante - Histoires de Sexe

Drôle de hasard / n°2 : une attente enivrante

Epuisé, j'étais affalé sur mon canapé devant la TV cherchant vainement à trouver un intérêt aux programmes que je visionnais, passant d'une chaîne à une autre. C'était une de ces soirées où la fatigue est telle qu'on ne se sent aucune force.

Je sortis de ma torpeur, quand mon téléphone émit la petite sonnerie caractéristique d'un sms entrant. Je le consultai et lus : « bien rentré ? Tu serais disponible ?». C'était lui, l'homme que j'avais rencontré par hasard. Cela faisait plus de 6 semaines que je ne l'avais pas vu. Il y avait eu la période des vacances estivales puis un long déplacement professionnel de mon coté. Je venais de rentrer il y a juste quelques jours et j'étais reparti directement au bureau, sans plus de repos, d'où ma fatigue accrue.

Je me sentis un léger regain d'énergie à la lecture de son texto. Je composai rapidement « oui, rentré tout récemment. J'ai de la disponibilité en soirée cette semaine, à partir de demain, si tu peux. ». Sa réponse ne tarda pas : « je pensais à samedi. 10h. Cela te va ? ». La semaine débutait. J'espérais pouvoir le revoir plus rapidement, mais à vrai dire la perspective de récupérer un peu auparavant n'était pas plus mal. Il me faudrait savoir attendre. Alors, je lui écrivis : « Oui, parfait ! ».

Alors que je retournais à mon occupation larvaire, mon portable me rappela avec un nouveau signal de notification de sms. Il ajoutait : « Cette fois, je te ferai découvrir un autre jeu. Il y aura une condition à respecter. OK? ...

... ». Un autre jeu ? Jusqu'ici, il y avait eu notre première rencontre, il y a près de deux mois, puis deux autres sur les deux semaines suivantes. A chaque fois, nous avions joué de caresses buccales. Il m'avait plusieurs fois flatté sur la beauté de mes fesses, qu'il me disait rondes et douces à souhait. Il m'avait montré combien il aime les caresser. Le nouveau jeu qu'il me proposait m'apparaissait être assez clair. Je ressentis à cette possibilité un désir qui me troubla. Je me doutais bien que nous en arriverions là rapidement. Je ne voulais pas me mentir : j'en avais le souhait également, pas que depuis cette aventure avec lui, bien avant mais de manière enfouie. La sensation que j'éprouvais entre mes fesses en y songeant, la légère contraction de mon entrecuisses, était claire maintenant : je désirais qu'il me prenne. La découverte de mon goût pour la fellation avait ôté ma réticence à me dire mon penchant pour les hommes. Aussi, sans trop réfléchir, je lui répondis : « OK ! », puis je complétai d'un autre sms : « Quelle est la condition ? ».

Une nouvelle sonnerie : « Tu ne dois pas avoir d'orgasme jusqu'à ce qu'on se voit ! A samedi. ». Deux pensées se bousculèrent alors dans ma tête : La première était que je n'avais pas de rendez-vous prévue avec une amie cette semaine et tant mieux finalement ; la seconde était que samedi c'est dans six jours et que cela me semblait lointain pour tenir jusque là sans prendre de petit plaisir, même en solitaire ! Je devinais la ...