Premiers pas d’un soumis (2) - Histoires de Sexe

Premiers pas d’un soumis (2)

Rendez-vous galant

Les 2 jours suivants furent interminables, je souffrais de l’attente tant mon désir de la rencontrer était grand. A cela se mêlait une certaine appréhension : Est-ce que je ne faisais pas une connerie ? Étais-je vraiment fait pour le SM, pour l’humiliation, pour lécher les pieds d’une femme ?

Finalement, l’heure de partir pour le rendez-vous arriva. Malgré mon incertitude, je me résolu à me mettre en marche, un peu tremblant tout de même.

Je partais avec un peu d'avance mais un incident de métro me retarda tellement que j'arrivais 15minutes après l’horaire prévu.

Je scrutais affolé la terrasse du café, espérant qu’elle n’était pas déjà partie. Elle m'avait indiqué qu'elle porterait une jupe noire et un chapeau rouge. Je la reconnus immédiatement, elle était splendide, elle devait mesurer 1m65 environ, elle avait des cheveux châtains et des yeux verts,. Elle portait une tenue simple qui n’était pas particulièrement aguicheuse ou tape à l'œil comme dans certains clichés sur les dominas. Sa robe légèrement échancrée laissait deviner une poitrine plutôt généreuse et, bien qu'elle soit assise, il me sembla qu'elle avait un postérieur magnifiquement arrondi. Elle portait des talons hauts à semelle rouge. Pour moi, elle était parfaite en tout point.

Je m'approchais d'elle mal assuré.

« Bonjour Madame

- C'est à cette heure-là que tu arrives, me dit-elle sur le ton dont on corrige les enfants. Quelques clients alentours semblaient me regarder ...

... du coin de l’œil. Je ne savais plus où me mettre.

Assieds-toi m'ordonna-t-elle. Tu as de la chance que je ne sois pas partie. Crois-moi, si je décide d'aller plus loin, tu payeras ton retard. »

Je marmonnais tout penaud : « pardon madame, je n'ai rien pu faire, c'est à cause du métro.

- Je ne veux pas le savoir, tu n'avais qu'à être plus prudent… Mais oublions cela pour l'instant et discutons un peu.

- Merci madame. »

La discussion repris alors sur un ton léger et après quelques minutes je me trouvais enfin détendu. Nous parlions de tout et de rien, de nos goûts, de notre métier et nous nous trouvions beaucoup de point commun. Je crois que cela nous rassura tous deux, nous avions besoin d'avoir confiance l'un dans l'autre pour aller plus loin.

Après trois quart d'heure de discussion, elle me dit en baissant la voix : « Bon, tout ça c'est très bien mais passons aux choses sérieuses, quand t'es-tu branlé pour la dernière fois ? »

Complétement pris de court, je devins instantanément rouge pivoine et j'eus le sentiment que tout le monde sur la terrasse nous écoutait. En assimilant progressivement la question, je sentis une érection commencer à tendre mon pantalon.

Ma gène la fit sourire du coin des lèvres.

Je lui répondis presque en murmurant : « peut être pourrions-nous aller en discuter ailleurs ? »

Elle eut un grand sourire, jeta un œil alentour et me dit sur un ton magnanime : « d’accord, je t’accorde ça ».

Je me dépêchais alors d'aller régler ...