Les doutes s'éveillent - Histoires de Sexe

Les doutes s'éveillent

... étaient pratiquement inséparables durant le séjour des vacances dans ce centre naturiste. Lucien était devenu ami d’Hélène sans plus. Mais aujourd’hui, il la découvre là sous un nouveau jour, surtout sans Marianne.

— Je vais à la plage, dit Hélène. Si ça vous chante, venez me tenir compagnie. Vous avez l’air tout préoccupé, tout-à-coup. Vous pourrez ainsi me dire un peu plus ce que devient votre épouse, mon amie Marianne.

Hélène aurait-elle lu sur son visage son inquiétude au sujet de Marianne ? Après tout, se dit-il, la compagnie d’Hélène devrait dissiper son anxiété passagère.

— Je prends ma serviette et mon téléphone portable et je vous suis.

Aux environs de seize heures, sous ce beau soleil du début juillet, sur cette immense plage naturiste, on dirait que tous les occupants du centre se sont donné rendez-vous. Hélène l’emmène au bout de la plage 2. L’endroit est plus calme. Elle étend sa natte de plage et ouvre son parasol. Lucien se sent tout heureux de se retrouver seul en sa compagnie.

Étendus nus tous les deux sur le sable, il indique à sa compagne pourquoi Marianne se retrouve en Alsace pour cette semaine de séminaire de leur entreprise. Il s’agit de faire le bilan, en cette fin de semestre, de leur action commerciale commune auprès de la direction suisse des éditions où ils collaborent tous les deux.

— Allez ! Il faut vous déstresser, dit Hélène. Vous devriez comme moi pratiquer le Yoga. Il n’y a rien de mieux pour se détendre.
— Mais je ...

... pratique un peu le Yoga en compagnie de Marianne, de temps en temps, affirme Lucien.

Lucien est tout heureux de lui montrer sur le champ, sa posture de « l’arbre ». La tête dans le sable et les pieds en l’air. C’est alors qu’elle entreprend, elle aussi, de montrer ce qu’elle sait faire. Après avoir inspecté l’horizon, elle se décide à se mettre sur la tête et les jambes en l’air. Elle est complètement nue, rien ne se trouve caché de son anatomie.

La vue de ses seins retombés presque jusqu’à son menton, de sa chatte légèrement entrouverte, ce spectacle ne peut, bien-sûr, que réveiller en Lucien des désirs, certes légitimes, pour un homme. Il craint de montrer tout-à-coup l’érection qui s’ébauche. Nu comme il est, impossible de la cacher à la vue d’Hélène et de tous ses nombreux voisins de plages. Jamais, jusque là, en la présence de Marianne, il n’avait ressenti un tel attrait pour sa belle voisine Hélène.

— Ce n’est pas très joli, ce que je viens de vous montrer. Excusez-moi, je viens tout-à-coup de réaliser la vision que je dois vous donner.

Aurait-elle vu déjà le début de son émoi ? Lucien, presqu’ennuyé, lui répond alors évasivement :

— Vous savez bien sûr qu’entre naturistes, il n’y a pas de parties du corps laides, la nature est toujours belle et merveilleuse.

C’est alors qu’il découvre le beau sourire d’Hélène qui illumine et embellit son visage. Une pensée, tout-à-coup, traverse son esprit : et si cette femme tout-à-coup voulait éveiller en lui un désir ...