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Les doutes s'éveillent
Datte: 16/06/2021, Catégories: fh, couple, vacances, amour, cérébral, nonéro, Auteur: Lucien Ramier, Source: Revebebe
... Lucien lui offre le bouquet qu’il vient d’acheter : — Merci mon gros Lulu. Je suis contente que tu viennes, on va bien s’occuper de toi. As-tu des nouvelles de Marianne ? Claudia est physiquement tout le contraire de Marianne, elle est petite, bien roulée diraient certains, avec des seins bien ronds, les aréoles très brunes et le bout des tétons bien fermes. Sa face lunaire est souriante et enjouée. Elle est nue, malgré le petit handicap de ses règles. Elle ne porte pas de slip, comme Marianne ces jours-là, mais un petit bout de fil blanc pend entre les lèvres gonflées de son sexe. — Marianne m’a téléphoné, ce matin. Elle a l’air très contente de son voyage et elle m’a dit surtout de te saluer, de m’occuper de toi. Enfin, tu vois ce que je veux dire, dit-elle en souriant. Elle pense beaucoup à toi. — Je voulais te dire, moi aussi, Claudia, qu’elle te fait un bisou ; elle a décroché son portable pour moi aussi, tu penses bien. L’apéritif, sur la petit terrasse de bois, exposée mi-ombre mi-soleil, le repas qui suit, tout semble se dérouler suivant le protocole habituel. Pourtant rien n’y fait. C’est la morosité ambiante qui domine, malgré quelques blagues qui habituellement font rire aux éclats. Le repas se termine. Claudia n’a pas le moral, elle exprime son désir, inhabituel, de faire une petite sieste tranquille avant d’aller à la plage faire bronzette en compagnie de ses deux hommes, s’ils le désirent. Bernard aurait bien fait la sieste avec elle, mais il ...
... ne peut pas laisser tomber Lucien qui aime le sport. — Allez, vieux, dit Bernard, la sieste, ce n’est pas pour nous. On va faire un tour de vélo sur les pistes cyclable dans la forêt ? On va jusqu’à Vendays ? Il ne faut pas qu’on s’encroûte sur ces fauteuils de camping, on va s’endormir ! Toi surtout, tu n’es pas encore en vacances. C’est un petit avant-goût pour nous tous ensemble, dans huit jours. Ce n’est pas parce qu’il n’y a plus Gérald, qui nous entraîne, qu’il faut perdre nos bonnes habitudes sportives. Cela fait une demi-heure qu’ils roulent sur le chemin bétonné qui sert de piste, dans les dunes et les pinèdes. Ils ont enfilé un short et un tee-shirt pour sortir du centre naturiste. Par endroits, de petits buissons de genêts s’enroulent autour des pieds des troncs d’arbre. Bernard fait signe à Lucien qu’il doit s’arrêter, sans doute pour assouvir un besoin naturel. Lucien aperçoit tout-à-coup son ami qui lui fait signe de venir, et un doigt sur ses lèvres, silence. — Viens voir : y en a qui ne s’en font pas, derrière ce buisson que l’on voit là-bas. — Dis donc, vieux cochon, tu ne serais pas devenu un peu voyeur ? — Allez, fais-pas la fine bouche, tu en meurs d’envie, toi aussi. On va s’instruire un peu, dit-il en riant. Qui sait ! Ça va peut-être nous donner des idées pour détendre l’atmosphère des vacances, qui n’ont pas l’air très bien parties. Il s’agit, si on veut mieux les voir, de s’approcher un peu sans se faire voir, comme à l’armée, mon vieux ! ...