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Les doutes s'éveillent
Datte: 16/06/2021, Catégories: fh, couple, vacances, amour, cérébral, nonéro, Auteur: Lucien Ramier, Source: Revebebe
... continue Bernard, qui considère cette savante approche comme un jeu du grand enfant qu’il est resté. Finalement l’opération approche est réussie. Un couple, homme et femme, est étendu sur le flanc de la dune. Ils semblent tous les deux, à première vue, avoir la quarantaine. Ils sont nus sur une couverture posée sur les aiguilles de pin. À l’abri du regard des passants de la piste cyclable, derrière un gros buisson de genêt, ils se sentent invisibles, sans doute. Les amoureux ne sont pourtant pas toujours seuls au monde. Ils s’en donnent à cœur joie dans leurs ébats. Bernard joue au bon détective : — S’ils viennent tous les deux faire l’amour derrière ce buisson en plein sous-bois perdu, c’est que ce bonhomme ne doit pas coucher avec sa régulière, aujourd’hui. Les deux hommes se parlent à voix basse derrière le buisson, pendant qu’ils jouent aux voyeurs comme deux ados qui découvrent pour la première fois les jeux amoureux, qu’ils pratiquent pourtant tous les jours avec leurs épouses. Pour eux, cette situation tourne au comique et ils rient dans leur barbe de ce spectacle pour le moins inattendu. — En voila encore une qui est en train de cocufier son conjoint, dit Bernard en étouffant un rire ironique. Un rayon de soleil perce entre les pins et vient juste éclairer comme au théâtre le couple en train de faire l’amour. L’homme est grand, il a le cul blanc, constate Bernard. Ce n’est pas un naturiste. La femme, par contre, a le corps tout bronzé. Les deux hommes ...
... ne peuvent pas bien la regarder, car le couple est dans la position du missionnaire. — Je serais curieux de voir sa tête ; si ça se trouve on la connaît, car elle doit être du centre ! — Alors là, mon vieux, c’est une chance sur cinq ou six mille, dit Lucien, il y en a des milliers de nanas, dans le terrain naturiste, en ce début de vacances. Au bout d’un moment, revirement de situation, comme le fait remarquer à juste titre Bernard. C’est la femme qui chevauche le bonhomme. Elle semble dominer la situation. Elle s’est accroupie sur la bite dressée comme un pieu, en lui tournant le dos. Elle imprime des mouvements de cavalière qui semblent lui donner beaucoup de plaisir. Sur son visage, une expression transparaît, comme un rayon de soleil. — Regarde cette salope ! Elle semble prendre un sacré plaisir, dit Bernard ! En plus je la connais, ça alors ! Si son mari, le pauvre Édouard savait ça ! Lui, un si brave homme, qui tient tant à elle. Il ne mérite pourtant pas ça. Tu sais, ce sont nos voisins du bungalow qui fait le coin, à côté du nôtre. Elle, je la connais. En plus, sérieuse comme elle est, c’est incroyable ! Je comprends pourquoi elle aime tant aller se promener à vélo toute seule ! Cette femme semble libre. En cette position dominante pour faire l’amour, elle peut se retirer comme elle le souhaite. On dirait qu’elle découvre un autre bonheur, jamais ressenti. Au bout de quelques minutes de ces mouvements d’excitation vaginale, ses pieds, allongés le long des ...