1. Je pense souvent à mon ex, Anne


    Datte: 13/06/2021, Catégories: fh, hotel, amour, Masturbation fdanus, fsodo, théatre, exercice, amiamour, regrets, Auteur: Shiva__ & Café-clope, Source: Revebebe

    ... avec tes souffles, tes gémissements, tes frémissements. Quand tu te bats avec ton corps qui dit oui et tes pensées qui disent non…
    
    Claire : Mmm… sssss… Ce n’est plus de l’art dans ce cas-là.
    
    Paul : Détrompe-toi, réussir à convaincre et persuader, c’est une forme d’art.
    
    Claire : La… hhh… manipulation peut être vue comme une qualité, à la rigueur ; une manière de faire. Mais ça n’a rien d’artistique.
    
    Paul : À cet instant précis, te manipuler pour mieux te maîtriser me sied parfaitement. Je n’ai pas honte. Ou alors, qu’est-ce que c’est bon… ! Tu ne trouves pas ?
    
    Claire : Marionnettiste serait un autre de tes talents ?
    
    Paul : Oui, et je pense même à une petite mise en scène improvisée.
    
    Claire : De quel genre ?
    
    Paul : Nous sommes des bêtes.
    
    Claire : … ?! Pas très original. Et puis, c’est si réducteur.
    
    Paul : Quand je te vois tantôt câline, tantôt féline, je ne suis plus moi-même.
    
    Claire : Tu es mon petit Lion.
    
    Paul : C’est tout ?
    
    Claire : C’est déjà beaucoup. Tu as un petit quelque chose de souverain. Han !
    
    Paul : C’est trop d’honneur, ma gazelle…
    
    Claire : Tu veux manger, ou bien t’accoupler ?
    
    Paul : Va savoir. Je me sens l’âme zoophile…
    
    (Il se serre de plus en plus contre Claire, lui caressant l’intérieur des cuisses.)
    
    Claire : N’importe quoi…
    
    (Elle se cambre, plaquant ses fesses contre le bassin de Paul.)
    
    Paul : On dirait pourtant que l’idée te plaît… Tu sais que, comme ça, je pourrais te faire à peu près tout ce dont ...
    ... j’ai envie ?
    
    Claire(frottant, impudique, ses fesses contre le sexe de Paul) : Remarque purement rhétorique. J’adore te sentir là, conquérant. Sur le point de forcer les portes du palais…
    
    Paul : Sur le point, mais rien n’est encore fait.
    
    Claire : Il ne tient qu’à toi de prendre d’assaut la forteresse.
    
    Paul : Allons bon, nous voilà dans le registre martial, maintenant.
    
    Claire : Pourquoi pas ? Les Chinois considèrent la guerre comme un art, aussi.
    
    Paul : Un art pour le moins transgressif, alors.
    
    (Il couvre de baisers la nuque de Claire, puis commence à descendre le long de l’épine dorsale.)
    
    Claire : Qu’est-ce que tu as derrière la tête, vilain ?
    
    Paul : Plein de choses très vilaines.(Ses lèvres s’attardent sur le sacrum.) Mais c’est encore une question rhétorique, n’est-ce pas ?
    
    Claire : Mise en scène du désir, rien d’autre. Séduction et préliminaires ne sont qu’une mascarade.
    
    Paul(avant que sa bouche ne se perde entre les fesses de son amante) : Tu y vas fort. Mon désir n’est pas feint.
    
    Claire : Mais toute la partie somatique l’est. Un rituel d’adoration. Ou une pièce de théâtre. OUH ! C’est un peu comme si… oui, doucement… comme si la ferveur des fidèles était… comment dire ? Attisée par l’indifférence de la déesse, tu vois ?
    
    (Elle promène distraitement ses doigts sur son clitoris.)
    
    Paul(s’interrompant brièvement) : Ou une rock star.
    
    Claire : Si tu veux. C’est la mécanique de la religion, de la séduction, du désir.(Sa main s’active ...
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