1. Je pense souvent à mon ex, Anne


    Datte: 13/06/2021, Catégories: fh, hotel, amour, Masturbation fdanus, fsodo, théatre, exercice, amiamour, regrets, Auteur: Shiva__ & Café-clope, Source: Revebebe

    ... profité.
    
    Claire : Sans doute. Mais l’art ne s’arrête pas à cela. L’artiste, le vrai, a toujours un sentiment d’inachevé, même sur la plus parfaite de ses œuvres. En travaillant la matière, tu as créé quelque chose, quelque chose qui n’était pas là tout à l’heure. Quelque chose de beau, mais n’en fais pas trop quand même.
    
    Paul : C’est aussi beau qu’éphémère…
    
    Claire : Pas tant que ça, regarde : mes jambes tremblent encore.
    
    Paul : Oui, mais après ?
    
    Claire : Après, il pourra y avoir d’autres œuvres qui seront exposées dans une galerie de souvenirs. Les nôtres.
    
    Paul(sceptique) : Ah oui, peut-être…
    
    *****
    
    (Claire s’est redressée, appuyée contre la tête de lit, ses jambes ramenées en tailleur.)
    
    Claire : Passe-moi la bouteille de San Pe’, s’il-te-plaît.
    
    (Elle boit une longue gorgée d’eau, assoiffée, l’eau déborde et ruisselle de ses commissures pour se perdre sur ses seins.).
    
    …
    
    Claire : Qu’est-ce que tu regardes ?
    
    Paul : D’après toi ?
    
    Claire : Tu sais que je n’aime pas ça.
    
    Paul : Quoi donc ?
    
    Claire : Que tu me fixes avec ces yeux.
    
    Paul : Je te contemple.
    
    Claire : …
    
    Paul : Tu m’offres un tel spectacle : ta vulve béante… suintante… étincelante…, c’est magnifique.
    
    (Sa main caresse la cheville de Claire pour remonter lentement à l’intérieur de sa cuisse.)
    
    Claire : C’est désobligeant, inconvenant.
    
    Paul : Tu fais trop de manières… En même temps, ta pause n’a rien de très élégant. Comme quoi, c’est beau aussi la ...
    ... vulgarité.
    
    Claire : La beauté, ça ne veut rien dire, c’est subjectif.
    
    Paul : Tu trouves ?
    
    (Paul prenant des allures de fauve, lui croque tendrement le cou, l’épaule, tandis que Claire est toute à sa réflexion.)
    
    Claire : Bien sûr, question d’éducation.
    
    Paul : Les goûts et les couleurs…
    
    Claire : Exactement !
    
    Paul : Ta manie de tout intellectualiser… Et si tu me parlais de la suite de l’expo ?
    
    Claire : Tu ne penses qu’à ça.
    
    Paul : Avec toi, toujours. Ne pas y penser serait un péché. Tu es née pour cela. Tu pourrais t’appeler Vénus ou Aphrodite que ça ne m’étonnerait pas.
    
    Claire : Une rétrospective de la vie de Klimt, avec beaucoup d’œuvres de sa période aux feuilles d’or.
    
    Paul : Je ne te parlais pas de celle-ci.
    
    Claire : Évidemment !
    
    (La main de Paul a entrepris de se glisser et fouiller dans l’entrejambe de Claire, sa langue lèche les gouttes d’eau suspendues et retenues par les bouts de ses seins et en caresse les aréoles avant de les gober.)
    
    Claire(agrippant la chevelure épaisse de Paul, collant son bassin au sien) : Être sérieux ne doit pas faire partie de ton vocabulaire.
    
    Paul : Oui, c’est vrai, j’ai besoin d’une maîtresse qui m’apprenne…
    
    Claire : Je capitule.
    
    Paul : Non pas si vite, c’est trop facile. Je t’aime quand tu es revêche et indomptable. Bouder n’a rien d’excitant. Écoute ton corps, comme il reçoit mes doigts, ma main…, et comme il voudrait ma…
    
    Claire : M…mmm… Je suis tout ouïe. Mmmmm… Viiennns…
    
    Paul : Oui appelle-moi, ...
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