Atelier d'artisanat - 2
Datte: 07/06/2021,
Catégories:
fh,
cocus,
humilié(e),
vengeance,
pénétratio,
extraconj,
Auteur: Passerose, Source: Revebebe
... qu’aurais-tu fait ? Tu aurais simplement refusé de continuer ces cours qui ne sont que des prétextes à s’évader. Le mardi suivant, pour t’éviter une tentation supplémentaire, je suis venu te chercher, les autres filles riaient à gorge déployée en vous quittant, tellement tu affichais ton infidélité publiquement. Que me restait-il à espérer de cette femme obnubilée par le désir de se donner à ce coureur de jupons ? C’est en toute connaissance que tu t’es entichée de ce séducteur indélicat. C’est du vice. Le jeudi suivant, j’ai invité Sylvie et nous avons assisté à ton abandon. C’est Sylvie qui est intervenue alors que Gilles te possédait sur la table du séjour.
— Oh ! Mon Dieu ! Tu as assisté à ça aussi ? Que je suis malheureuse !
— Malheureuse d’avoir été vue ou de l’avoir fait ? Tu as surtout été malheureuse d’être dérangée au moment de grimper au septième ciel avec ce chéri, choisi sous mon nez, accueilli en toi devant moi , là sur cette table, dans ce nid d’amour construit pour nous et que tu as pollué trois jeudis de suite sans te poser la moindre question. Ah ! Si tu t’étais posé des questions quand tu as vu que je m’entretenais avec Sylvie sous ta fenêtre… C’était un signal pour te mettre en garde. Et mon discours si ridicule sur ton avenir d’artiste à propos des travaux de cet atelier prétexte, tu en aurais senti l’exagération, si ton seul souci n’avait pas été d’écarter tout ce qui pourrait déranger ta partie de cul de ce soir, à bâcler en vitesse, ...
... lamentablement, sans aucune délicatesse, avec un mec dont le seul but était de te tirer vite fait, pour ne pas éveiller les soupçons de Sylvie. Tu n’as pensé qu’à la jouissance promise, sans chercher à comprendre les appels de Sylvie le jeudi où elle t’a fait jurer de ne plus recommencer ou les miens, samedi encore. Et tu t’es empressée à faire ma valise pour être certaine que je laissais la voie libre. Une telle obsession ne me laissait aucune chance. Cela fait à peine deux ans que tu m’as juré amour et fidélité et, dans mon dos, tu me cocufies sans remords ni regret et il y a pire : tu me mets plus bas que terre, tu me méprises et peut-être me hais-tu ?
— Mais non, j’ai commis une énorme erreur, je le regrette. Je t’aime. Comment peux-tu affirmer que je méprise l’homme de ma vie ? J’ai mal partout, ne peux-tu pas délivrer mes pieds que je puisse bouger un peu. J’étais mal couchée sur le matelas.
— Je te remercie de n’avoir pas utilisé notre couche pour te livrer à tes chienneries.
— Tu vois que je te respecte, notre lit est resté intact. Alors pourquoi avoir préparé ce piège, avec ces témoins ?
— Peut-être vas-tu comprendre. Un instant…
Je vais chercher le magnétophone. À sa vue elle pâlit. Je le pose devant elle sur la table du salon et je lance la première cassette : de leur arrivée jusqu’à notre intervention, on y parle de « sa tigresse », du cocu content « qui insiste pour que continuent les leçons », de la nécessité de se jeter vite sur le nid d’amour préparé. Je stoppe la ...