Négociation - Histoires de Sexe

Négociation

... demandait des billets au black ou encore de client lubrique qui ne savait plus réfléchir devant un décolleté. Mais une acheteuse qui fait des avances, c’est une première. Piège ou pas piège, ça ne sent pas bon, il vaut mieux que je quitte les lieux le plus vite possible. Je rassemble mes affaires.

— Madame Lempereur, c’était un plaisir de travailler avec vous, mais je pense que notre discussion devrait s’arrêter ici.

Je me lève et elle se saisit de ma cravate.

— Pierre, ça serait dommage que vous partiez maintenant alors que vous n’avez pas écouté ma nouvelle proposition.

Elle rapproche son visage. C’est vrai qu’elle est mignonne et son parfum est un véritable piège à mec… il faut que je parte. Je recule.

— Merci, madame Lempereur, mais nos carnets de commandes sont pleins, je n’ai pas à faire de concessions. Au revoir, Madame.

Je recule un peu plus et elle semble me laisser partir, je me retourne, je tourne la poignée… la porte est fermée. Seul dans ce bureau, les stores baissés, face à une jolie fille qui veut clairement profiter de ces charmes pour négocier, je suis effectivement piégé.

— Où se trouve la clef, s’il vous plaît ?
— Pierre, laissez-moi d’abord faire ma proposition. Comme vous êtes plutôt bel homme, je suis prête à faire un geste. Je vous propose 150 euros la pièce pour une commande de 10 000.

Elle défait son foulard autour du cou, on peut maintenant voir le début de sa poitrine. Elle se lève et se rapproche de moi :

— Si vous ...

... êtes OK avec cette offre, nous pouvons faire de plus ample connaissance tous les deux.

Quel canon ! Quel style ! Cette fille me fait le grand numéro de charme, mais je ne sais si c’est un piège. Je doute, je ne sais pas, mais il ne faut pas que je baisse la garde. Je n’ai pas envie de finir au tribunal devant un juge ou je ne sais quoi.

— Donnez-moi la clef, il faut que je m’en aille.

Elle est juste en face de moi et caresse mon visage avec ses longs doigts fins. Mon dieu, quelle est belle. Elle ne répond pas à ma question.

— Est-ce que vous faites du rugby, Pierre ? Je pense que vous êtes taillé pour ce sport.
— Où se trouve la clef ? Il faut que je m’en aille.
— Mais cherchez, Pierre, elle n’est pas très loin.

Putain, ne me dis pas qu’elle est… Ma tentatrice suit mon regard vers son décolleté :

— Elle vous plaît ? J’en suis très fière. Vous êtes marié, est-ce que votre femme en a une aussi belle ?

Son parfum toujours son parfum…

— Je ne suis pas marié et, non, j’en ai rarement vu d’aussi belle… Mais qu’est-ce que vous me faites dire ?
— Cherchez la clef, elle n’est pas si loin.

Je ne dois pas céder, mais elle est beaucoup trop canon. Je reste interdit quelques secondes, je ne sais quoi dire. Soudainement, elle prend mon membre à pleines mains sans détacher son regard,

— Vous êtes… tellement… tendu. De bout en bout, Pierre.

Oh putain, je bande, je n’avais même pas réalisé.

— Qu’est-ce que vous voulez ? Je ne sais pas à quoi vous jouez. ...