1. La séance, c'est après le ciné


    Datte: 05/06/2021, Catégories: fh, hbi, asie, extracon, cinéma, volupté, fdomine, intermast, Oral préservati, pénétratio, hdanus, Humour Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... M’enfin ! Paraît que c’est comme le vélo !
    
    Je la rejoins dans le hall. Nous échangeons un sourire à la fois complice et gêné. Je lis l’attente dans son regard. Eh oui, c’est moi l’homme, le "mâle". Je me jette à l’eau au moment où nous franchissons la porte et que l’air frais nous rappelle que nous sommes encore loin de l’été.
    
    — Ça vous dit d’aller prendre un verre avec un vieux croûton comme moi ? Le café sur la place doit encore être ouvert.
    — Non !
    
    Douche froide.
    
    — Ne faites pas cette tête-là ! Je n’aime pas les cafés, c’est tout. Par contre, si vous ne craignez pas pour votre réputation, j’habite à deux pas…
    
    Sans attendre ma réponse, l’Eurasienne me saisit le bras et m’entraîne à sa suite…
    
    ****************
    
    Vous me mettrez un doigt
    
    En chemin, elle monopolise la conversation sans aucun mal. Elle m’explique qu’elle habite une petite maison bourgeoise blottie au fond d’un jardin. Cette propriété est tout ce qui lui reste de son père, officier de l’armée française. Il a combattu en Indochine. Il en est revenu avec la mère de Lay Houay dans ses bagages. Je l’écoute d’une oreille distraite, effrayé et excité par la situation dans laquelle je me suis mis. Sûr qu’elle n’a pas l’intention de passer la soirée à enfiler des perles.
    
    Heureusement pour moi, elle a dit vrai. Il ne nous faut pas cinq minutes pour arriver chez elle. Elle m’introduit dans sa "pièce à vivre". Soudain, je me sens un peu mieux. Une pièce comme je les aime. Pas du tout un de ces ...
    ... espèces de salon de poupée "suraménagé". Le mobilier est spartiate : un grand canapé en cuir plus de première jeunesse qui semble, néanmoins, très confortable, un meuble bureau fonctionnel avec ordo et chaîne hifi et des étagères, des étagères et encore des étagères. Sur celles-ci pêle-mêle, des bouquins et des cd. C’est effectivement SA pièce de vie. Qu’elle m’y ait fait entrer franco n’est certes pas sans importance : ce n’est pas une pièce qu’elle doit partager facilement. Elle pose une main sur mon épaule. Je sursaute.
    
    — Ouf ! J’ai cru que vous vous étiez transformé en statue ! Mon salon est si horrible que ça ?
    
    Le contact de sa paume sur ma peau, glissant le long de mon bras… Je stoppe l’avancée de sa main à la hauteur de mon coude. Nos doigts s’enlacent tendrement. Vachement romantique !
    
    — Non ! Bien au contraire, j’adore. J’ai une pièce dans ce style chez moi. En beaucoup plus bordélique par contre et aménagé avec moins de goût.
    — C’est la pièce où je passe le plus de temps. Je vous laisse quelques minutes. Il faut que je me mette à l’aise et que je me rafraîchisse un peu.
    — "Faisez" comme chez vous !
    — C’est bien ce que je compte faire !
    
    Ses doigts compriment délicatement mon bras. Elle dépose un baiser rapide au creux de mon cou. Son corps s’appuie furtivement contre mon dos. À peine le temps de percevoir la fermeté de ses tétons contre mes omoplates que déjà, elle esquive.
    
    — Servez-vous à boire. Il y a différents alcools dans le placard sous l’ordi.
    — ...
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