Justine à Paris (4)
Datte: 01/06/2021,
Catégories:
Trash,
Auteur: Matt Demon, Source: Xstory
Un vrai poète, ce Jonah. Le rouge aux oreilles, je marche vite en m’approchant de son immeuble. Je dois être folle quand je sais ce qui m’attend. C’est là que je réalise qu’en fait je ne sais même pas ce qui m’attend. Mais une chose est sûre : mon entrejambe est mouillé et mes tétons pointent sous ma robe légère. Je me jette tête baissée dans la gueule du loup et j’en ai envie. Je suis devant la porte d’un vieil immeuble. Huit boutons de sonnette, je repère un petit autocollant marqué Jonah en haut à droite. J’appuie, pas de réponse mais la porte s’ouvre avec un déclic.
Quatrième étage donc, sans ascenseur. Je monte rapidement l’escalier, Jonah m’accueille sur le pas de la porte d’entrée. Il est mécontent, me montre l’heure et grogne.
— Il est plus de 6 heures, tu vois. Quarante minutes de retard. Ta punition sera à la hauteur de ton retard.
— Je te l’ai dit, Jonah ; je ne suis que stagiaire et...
— Tu la fermes, petite salope. Tu la fermes ou tu te casses, et dans ce cas je ne te reverrai jamais. Tu comprends ça ?
Je reste bouche bée sans oser répliquer. Je me sens humiliée, je ne me rappelle pas d’avoir jamais été traitée de salope dans ma courte vie. Le colosse s’écarte et j’entre à petits pas, matée. Et même un peu oppressée quand il ferme la porte derrière moi.
— Je sais pas comment tu fais avec tes clients, petite pute. Mais tu ne me tutoies jamais, jamais ! Et tu m’appelles « monsieur ». Compris ?
— Oui Monsieur, dis-je d’une petite voix, à ...
... deux doigts de gémir, mais le ventre de plus en plus lourd de désir.
Je suis dans le séjour, une grande pièce carrelée meublée de deux canapés et de nombreux fauteuils dépareillés. Je tressaille en me rendant compte qu’il y a huit hommes assis, huit Noirs qui me toisent en silence. Dont un que je reconnais, Marco. Ils semblent tous avoir le même gabarit, entre boxeur poids lourd et catcheur.
— La voici enfin, les gars, la salope que j’ai levée dans le métro. Allez, à poil, montre-nous comment tu es foutue. Tu entends ?
Un coup d’œil vers Jonah m’apprend qu’il ne rigole pas. Après tout, je l’ai laissé me peloter tous les matins dans le métro, le laissant prendre l’ascendant sur moi. Maintenant, je récolte les fruits de mes abandons. Sans chercher à discuter, je fais passer rapidement ma robe par-dessus ma tête. Nue, je suis soudain intimidée, percevant la tension qui emplit la pièce. Des sifflements approbateurs retentissent, accompagnés de commentaires salaces.
— La pute a de ses nibards !
— Et un petit cul bien rond et ferme qui n’attend que ma bite !
— N’oubliez pas une bouche à tailler des pipes !
Puis le silence se fait, seulement troublé par les respirations lourdes. C’est pas vrai, je vais me faire sauter par tous ces hommes, ils sont... neuf ! Je sais bien que mon bas-ventre est trempé, mais je sens que je vais déguster. Heureusement, Jonah me pousse dans une chambre dont il referme la porte derrière lui.
— Voilà ; je serai tranquille pour te ...