1. Tout dans la tête


    Datte: 14/05/2018, Catégories: fh, ff, hh, couple, cérébral, Oral nopéné, hsodo, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    Ils avaient déjà fait l’amour avec toutes les variantes possibles. Enfin, presque toutes. À deux, ils avaient fait l’amour à trois. Mais aussi à Troyes, en pleine ville, devant deux badauds et un bedeau. Ils avaient fait les portes cochères et les capots de Buick, les toilettes publiques et privées. Ils l’avaient fait aussi sous l’emprise du Pernod et de la Tequila, sous l’effet du tabac à priser comme de la coke. À vingt-six ans, il leur semblait qu’ils avaient tout essayé, même les positions des Indiens guatémaltèques avant l’arrivée de Christophe Colomb.
    
    Alors ce soir, Patricia et Laurent sont allongés sur le lit, les yeux au plafond. Patricia se lève et met de la musique :Plays for lovers (Mile Davis). Elle se déshabille et reprend sa pose. Laurent se lève à son tour, coupe la musique et se met nu en expliquant qu’il faut le silence. Impérativement le silence. Ils sont immobiles comme deux personnes mortes. Il reprend la parole et dit qu’il faut laisser les mains le long du corps, surtout ne pas toucher son ou sa partenaire. Elle s’exécute et précise que l’important maintenant est de ne plus bouger. Il s’agit de faire l’amour dans cette position. Tout viendra de l’esprit.
    
    Le pénis de Laurent est à peine gonflé ; il repose sur son ventre et bouge très légèrement au fil de la pensée. Patricia observe et lui signale que sa queue se manifeste en roulant un peu sur la gauche. Il lui répond qu’il y a aussi d’imperceptibles mouvements des testicules. Elle dit qu’elle ...
    ... commence à ressentir une minuscule pression de son vagin. Aussitôt, elle observe un léger décalottage du gland chez son voisin. On peut même dire que le pénis commence à décoller. Patricia ferme les yeux ; elle sent comme un picotement, peut-être une humidification de ses membranes, mais elle ne peut pas vérifier. Elle constate que sa respiration n’est plus aussi calme. Elle demande si elle peut se gratter les cuisses. Il lui est répondu brutalement qu’il n’en est pas question. En plus, elle se fait réprimander car cette interruption de la tension a pour conséquence de faire retomber le membre de Laurent, flasque, dans sa pose initiale. Tout est à refaire.
    
    Mais Patricia inconsciemment entrouvre les lèvres, et son amant imagine qu’elle s’approche de son sexe. Aussitôt, le plaisir le gagne, ce qui se traduit par quelques soubresauts du pénis qui se gonfle. Patricia confirme qu’elle mouille ; cette fois, elle le sent parfaitement. C’est modeste, mais c’est un début. À ce moment de l’action, Laurent va tromper Patricia et penser très fort à Mélanie. C’est une amie qu’il voit peu, mais à chaque fois, elle a le chic pour lui faire une fellation à base de glaçons, qui reste une énigme pour lui, mais qui réussit toujours à le laisser pantois. Sa verge est désormais à l’horizontale.
    
    Patricia ne dit rien, mais elle est sûre qu’il pense à Mélanie. Pour arriver à ça aussi vite, il faut vraiment qu’il y pense. Alors, puisque c’est comme ça, elle prend dans ses souvenirs la quéquette de ...
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