1. Inès, à fleur de femmes 3


    Datte: 31/05/2021, Catégories: ff, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral nopéné, init, policier, ecriv_c, Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe

    ... vous mangera tout crû.
    
    Une lueur d’amusement brille dans le regard de Gabrielle alors qu’elle approuve avec emphase :
    
    — Mais c’est pour ça que je t’adore, Maria, et que je te respecte tout autant.
    
    Elle reporte son attention sur Inès.
    
    — Alors, quelle est la raison exacte de ta présence ici, gentille petite fleur bleue ?
    
    Inès prend la mouche. Sa voix tremble :
    
    — La gentille petite fleur bleue doit écrire sa biographie, c’est tout. On doit discuter des clauses du contrat, et que j’en sache évidemment un peu plus sur sa vie. Voilà, ce n’est un secret pour personne maintenant.
    
    Elle se mord les lèvres. Pourquoi avait-elle besoin de se justifier ?
    
    Gabrielle, satisfaite de l’avoir piquée au bon endroit, arbore un sourire victorieux.
    
    — Oui, mais pourquoi toi, la spécialiste des romans sentimentaux ? Jean est tout sauf un sentimental, et sa vie l’est encore moins… S’il t’a choisie, ma jolie, c’est qu’il doit avoir ses raisons et un but bien précis…
    — Et bien il se trompe s’il pense pouvoir m’acheter ! Et puis, d’ailleurs, je lui fais confiance, il n’y aura rien à négocier !
    
    Sa voix est aussi résolue que ses bonnes intentions.
    
    * * * * *
    
    Inès se lève d’un bond de son fauteuil, n’en croyant pas ses oreilles.
    
    — Comment osez-vous me demander une chose pareille ? C’est grotesque !
    
    Elle respire profondément, à plusieurs reprises, contenant difficilement sa colère. Stupeur, abattement, dégoût, tout y passe et s’entrechoque dans sa tête alors qu’elle ...
    ... se met à arpenter le bureau comme une lionne en cage. Si elle s’écoutait, elle ferait ses valises dans la seconde pour s’enfuir le plus loin possible de cet endroit décadent ! Incroyable, elle nage en plein délire ! Jean Vernier se dirige vers le bar et se sert un deuxième whisky. Sa démarche est semblable à sa façon de s’exprimer : résolue et posée. Il laisse plusieurs minutes s’écouler, sans dire un mot, l’observant tranquillement. Il semble comprendre son indignation, l’accepte comme un caprice qu’il faut laisser passer. Pour elle, c’est beaucoup plus qu’un fâcheux contretemps. Soit, il a l’habitude d’obtenir toujours ce qu’il veut, mais là il se met le doigt dans l’œil s’il pense qu’elle va se prêter à cette sinistre comédie. Sa voix tremble encore alors qu’elle manifeste son incompréhension :
    
    — Vous réalisez la gravité de votre demande ? Vous organisez cette petite assemblée pour une semaine, une sorte de huit-clos sordide et insolite, digne d’un roman policier façon « Les dix petits nègres »… Et là, le deuxième jour, vous m’annoncez tranquillement que toutes les femmes ici présentes sont certainement lesbiennes, que l’une d’entre elles a été la maîtresse de votre défunte femme et sans aucun doute la responsable de sa mort prématurée ! Et moi, simple romancière, je dois jouer les flics d’opérette pour vous aider à démasquer la coupable. Mon seul indice : un tatouage ridicule juste au-dessus du pubis. Une petite fleur, une rose rouge. Et vous me demandez maintenant de ...
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