L'Anomalie de Mère Nature (3)
Datte: 30/05/2021,
Catégories:
Transexuels
Auteur: Calinchaud, Source: Xstory
... seul avec Ahmed après, dévorant ce repas aux saveurs inconnues. Si mon bas-ventre était plein, mon estomac était vide, sauf de substance mâle. Je me sentais repu, rassuré par les paroles de Nordine, au français quasi parfait, et je me suis endormi, collé à cet homme si viril, qui ne s’est pas privé de reprendre ses droits de mâle à trois reprises pendant la nuit.
Le matin, après un solide petit-déjeuner apporté par les deux garçons, suivi par l’abandon sans fin aux plaisirs que nous avons partagés tous ensemble jusqu’au début de l’après-midi, je suis enfin rentré chez moi.
Longue douche pour évacuer tous ces sucs d’homme présents partout sur moi et dans moi, je me suis allongé sur mon lit, pour une fois, sans la main dans ma culotte, mais en réfléchissant le mieux possible, à tout ce qui venait de se produire en quelques heures:
D’abord... Piquer quelques serviettes hygiéniques dans le stock de ma mère.
Ensuite, retrouver la coque qu’on m’avait donnée pour protéger ma bite, c’était pour un sport que je n’avais pas vraiment pratiqué, mais pour lequel il fallait une protection.
Me dire que je ne pouvais plus me promener, à mon âge, avec un bas-ventre quasi inexistant, et que la coque allait faire illusion ; le temps que j’aille en acheter une un peu plus imposante en rapport avec mon âge.
Voir Julien pour rencontrer le Médecin Endocrino au plus vite.
Rasséréné par toutes ces résolutions, je me suis enfin laissé aller, masturbant ma chatte encore et encore, ...
... recommençant immédiatement après chaque jouissance, tenter d’y introduire un objet de substitution, mais y renonçant très vite, je ne voulais que de la vraie chair en moi.
Quelques jours après, grâce au Miracle du téléphone (celui dont parlait le père de Marcel Pagnol en 1900 dans ses souvenirs d’enfance... Pagnol... Mon auteur préféré... Ce que j’ai pu pleurer quand il est mort...), mais je m’égare ; ce lien encore rare à l’époque, que possédait les parents de Julien, mais pas les miens, je pouvais revoir mon Endocrino.
Silence quand je me suis installé dans le fauteuil devant lui, et sans un mot échangé, j’ai fondu en larmes, un torrent qui ne semblait pas se tarir.
Je lui ai tout déballé crûment, sans aucun artifice... ma rencontre avec Ahmed, le foyer, comment je me suis fait dépuceler la chatte, et le cul ensuite... comment j’ai été pris ou prise, un nombre incalculable de fois, par ses hommes rejetés, mais archi virils... Combien ces membres, d’une grosseur hors norme en Europe, ont-ils pris possession de moi, et une fois rentré, j’éprouvais encore le besoin de masturber ma chatte, jusqu‘à ce que le plaisir m’épuise.
— J’ai honte, docteur, je suis une anomalie, et en plus, je suis nymphomane.
— Comment connaissez-vous ce terme, Marc ?
— Je l’ai lu dans un ouvrage médical parlant de femmes toujours insatisfaites.
Il m’a tendu un verre d’eau, puis un café ensuite et m’a apporté les résultats des analyses qu’il avait reçues, me parlant de « troisième ...