L'Anomalie de Mère Nature (3)
Datte: 30/05/2021,
Catégories:
Transexuels
Auteur: Calinchaud, Source: Xstory
Besogné par les trois hommes, encore et encore, me faisant tourner sur leurs verges, se vidant, recommençant, jusqu’à ce que tous les quatre, épuisés, je suis resté seul avec Ahmed, partageant un repas que Nordine nous avait apporté peu après nous avoir quittés.
C’est en laissant sur la table, un plat bizarre, que je ne connaissais pas (un plat à tajines), rependant ses effluves épicés par l’ouverture en haut de son couvercle conique, qu’il a gentiment déposé un baiser sur mon front, et a tenté de m’expliquer :
— Tu sais, Marc, on est un peu honteux de ce qui s’est passé, mais il ne faut pas nous en vouloir.
— Mais pas question de vous en vouloir... Vous m’avez donné, tous les trois, un plaisir inouï que je ne pensais jamais connaître, au vu... Comment dire... de ma particularité...
— Je suis Algérien, Harki. Dans mon pays, j’ai toujours vécu en bonne entente avec les Français, avec respect de part et d’autre, et à cause de ça, j’ai été forcé de m’exiler dans un pays que je pensais être le mien aussi...
— Nordine... La guerre d’Algérie est encore très fraîche dans tous nos esprits, et même si j’ai lu beaucoup de livres à ce sujet, je me sens bien incapable de te répondre.
— Je ne suis pas là pour en parler avec toi, juste pour te dire que nous, les Arabes, les melons.
— J’ai pu le constater ; et sache que je n’approuve pas.
— Merci Marc... Mais maghrébins, plus ou moins cloîtrés dans un foyer à l’écart, nos besoins sexuels restent les mêmes, je ...
... dirais, davantage encore, nous avons la réputation d’avoir le sang chaud.
— Ça, j’ai pu le constater...
— Donc, le sexe pour nous est hyperrare, à part quelques vieilles putes tellement usées qu’il ne leur reste que des Arabes, ou de jeunes mecs à la recherche de sensations fortes, après avoir tout épuisé.
— Je crois avoir entendu parler de ça, Nordine.
— Alors quand Ahmed t’a rencontré, il pensait voir en toi un de ces jeunes garçons qui nous offre ses faveurs, moyennant quelques billets... Mais certainement pas toi...
— J’avoue... Moi non plus.
— Toi, ta particularité, ta fougue, ton désir de connaître ont fait que si même nous aussi avions en nous ce besoin, quasi permanent chez nous, de baiser, Ahmed et nous deux après, avons ressenti que tu désirais découvrir autre chose, te rassurer d’une certaine manière.
— Franchement... C’était tout à fait ça...
— Quand Ahmed est rentré au foyer après votre première rencontre, il nous a tout raconté et on a parlé tous les trois. Et si on voulait prendre notre plaisir, bien sûr, on voulait aussi t’en donner, que tu saches enfin aussi, qu’elle était ta vraie nature.
— Je ne sais quoi te dire...
— Rien... On t’a baisé comme une pute, défoncé par tous les trous, et tu en demandais encore... Mais le respect était toujours présent, jamais nous ne t’aurions fait le moindre mal... Ta soif de plaisir était aussi forte que celle que nous avions de te posséder... Avoue... Non ?
— Oui... et merci...
Je suis resté ...