Partition pour doigts majeurs - Histoires de Sexe

Partition pour doigts majeurs

... ?
— …
— Bien, je lui dis. Bises.

Puis à moi :

— Bérénice ne peut pas venir nous les apporter, mais elle demande à Cynthia de venir avec ; et elle me rappelle dans cinq minutes pour me dire. Mais si ce n’est pas possible, maintenant que j’ai en tête l’idée de me faire menotter, nous ne ferons rien.
— Mais je peux te consoler avec ma virilité à te faire oublier les menottes.
— Non, non : sans les menottes, ce sera pour toi « bredouillette, la queue en pendouillette ». Tu ne m’enchaîneras pas à la cage. Tu ne m’écarteras pas les bras, ni ne m’ouvriras les jambes pour voir mon puits d’amour garni de mes poils blonds touffus. Tu ne pourras pas y plonger d’un seul coup de reins ferme. Les parois souples de mon minou ne te laisseront pas le passage en lubrifiant ton membre vigoureux. Ton gland ne cognera pas sur le fond de ma grotte secrète et humide de désir. Moi, émoustillée, le corps chaud, la peau de velours frémissante, je n’aurai pas ma récompense ; et je ne recevrai pas ton jus avec un petit couinement de victoire. Pourtant c’est tentant, n’est-ce pas ?
— Tu l’as dit !
— Et ce sera possible à condition d’avoir les menottes pour entraver mes gestes. Et comme j’ai une croupe à donner l’envie à un homme de se faire damner, tu me désireras comme un fou.
— Ah bon ? Alors je vais les chercher tout de suite, les menottes, et je te rejoins.
— Cet accessoire est loin de te déplaire, on dirait.
— Eh oui, surtout que c’est ça ou bernique.

Du coup, le choix est ...

... vite fait !

— Tu sais, elle est très chipie, Cynthia, la petite brune aux yeux vert lagon, et nous avons déjà joué ensemble avec les menottes dans la cage en t’attendant. Tu veux que je te raconte ?
— Vas-y, je t’écoute.
— Elle m’a dégrafé mon chemisier blanc ouvert de manière plus qu’indécente sur mes seins aux belles pointes tendues. Elle m’a caressée en soulevant mes bras. Langoureusement, elle m’a déposé tout du long des petits bisous délicats. À l’épaule, ses lèvres m’ont déclenché un petit frisson. Dans le creux du coude, je n’ai pas retenu un soupir de bien-être. À l’intérieur de mon poignet, sur la peau tendre, sensible et si douce, son baiser m’a arraché un petit gémissement. Ensuite, Cynthia a pris son temps pour faire glisser le chemisier par-dessus ma tête. Puis elle a replacé ma longue chevelure blonde. Je me suis abandonnée aux attouchements sensuels et osés de ma dominatrice. Les caresses savoureuses que je n’ai pas pu donner, je les ai reçues, le corps cambré pour aller au-devant des mains expertes de la petite et pétillante brune. Mais à pleine bouche, emportées par l’excitation, nos dents ont mordillé nos lèvres…

D’une voix vibrante, j’avoue à Sophie :

— Tu me donnes envie !
— C’est exactement ce que m’a dit Cynthia tout à l’heure après m’avoir déshabillée, puis menottée.

Ensuite elle a rajouté : « Je ne te sens pas assez chaude… surtout… »

C’est quand elle m’a empalé le sexe d’un doigt qu’elle a précisé : « Là ! ». Et j’en ai gémi de ...