Grands moments de solitude (4)
Datte: 28/05/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Exorium, Source: Hds
... mets-toi à l’aise.
Il s’est désapé. De bonne grâce. Assis au bord du lit.
– Donc, on s’était bien plu, cette fille et moi. On a dansé. On a bu un verre. Deux verres. Elle était en fac, elle aussi. Médecine. Deuxième année. On a parlé. Et puis, le scénario classique : on est allés garer ma voiture dans un petit chemin creux. On a baissé les sièges, et hardi, petit ! Elle était ardente. Elle prenait, sans complexes, toutes sortes d’initiatives. On a passé un bon moment tous les deux. Et on a eu envie de se revoir. Elle a proposé que ce soit chez elle. « Samedi, si tu veux. Ils vont à un mariage, mes parents. On aura la maison pour nous tout seuls »
– Et là, panne sèche.
– Attends ! Laisse-le raconter, Océane !
Chez elle c’était un grand appartement, très clair, avec d’immenses baies vitrées et une terrasse qui en longeait toute la façade arrière en bordure d’un grand parc sans vis-à-vis. Elle a mis de la musique. Fort. Très fort. « Ça t’ennuie pas ? J’adore ça, le faire en musique. » Ça m’ennuyait pas, non. Pas du tout. Et on s’est laissé choir sur le lit. Pour un long marathon d’amour. Elle était insatiable. Littéralement insatiable. J’ai fini par demander grâce. Grâce ? Elle a jamais voulu en entendre parler. « Tant que je te tiens ! Non. Une pause, à l’extrême rigueur. Va fumer une clope, si tu veux. » Une, puis deux, puis trois. Sur la terrasse que j’ai arpentée, à poil, de long en large. En me grattant les fesses. En me soupesant les coucougnettes. Mais, ...
... surtout, en me stimulant allègrement. Parce qu’il allait falloir assurer. Alors je te la sollicitais tant et plus, l’autre, en bas, pour la remettre en état de marche.
Chloé a posé sa tête en travers de ses cuisses.
– Comme ça ?
Elle a pris sa queue. Qui a fait un bond. On a éclaté de rire. Elle la lui a fait coulisser. Elle s’est fièrement redressée de toute sa hauteur. Il a fermé les yeux. S’est tu. A respiré plus vite.
On a protesté, Pauline et moi.
– Eh, mais l’histoire ! L’histoire !
– Oui. D’abord l’histoire.
Elle l’a lâché.
– Mais tu perds rien pour attendre.
– Où j’en étais, moi ? Ah, oui, sur la terrasse. En train de me remettre en condition. De bon cœur j’y allais. Et c’est là que, d’un seul coup, je les ai aperçues. Trois têtes. Trois têtes de filles hilares derrière la baie vitrée de la salle de séjour. J’ai précipitamment battu en retraite. Regagné la chambre. « Il y a quelqu’un à côté, dans le séjour ! Il y a quelqu’un ! » « Quelqu’un ? Qui ça ? » « Je sais pas, moi. Des filles. » Elle est allée voir. Il y a eu de grands rires. De grandes exclamations. Elle est revenue.« C’est ma sœur. Avec des copines. Tu les as bien fait marrer. Bon, mais on s’en fout. C’est pas la première fois qu’elle m’entend m’envoyer en l’air avec un mec, ma sœur. Et ce sera pas la dernière. Allez, on remet ça ! » J’ai rien remis du tout. C’était pas mauvaise volonté de ma part, mais j’étais vraiment au bout du rouleau. Et puis les entendre rire aux éclats, malgré ...