1. Une étrange invitation


    Datte: 14/05/2018, Catégories: fh, hagé, fagée, couple, fête, amour, photofilm, nostalgie, amourcach, Auteur: Lucien Ramier, Source: Revebebe

    ... plus près de mon domicile, à Saumur où j’habite.
    
    Juliette soudain me prend la main dans la sienne et son regard m’en dit long sur son bonheur de me revoir. Depuis si longtemps que je vis seul, je me sens tout à coup fasciné par ce visage et nous gardons le silence comme deux êtres qui évoquent dans leur mémoire les mêmes souvenirs de bonheur.
    
    — Je sais à quoi tu penses, Juliette. Pas besoin de se parler, je suis sûr que les images de la bande vidéo refont surface dans nos mémoires pour rappeler les plaisirs inoubliables de cette soirée de folie.
    
    Je crois revoir les expressions de son visage que j’ai voulu immortaliser sur la bande vidéo. Elle se rapproche de moi et me glisse à l’oreille :
    
    — Souviens-toi, Lucien : je ne sais pas ce qui m’a prise ce soir-là de te demander de faire mon portrait. Puis voyant ton regard rivé sur mes seins et mon corps, j’ose alors l’exhiber devant un homme qui me plaît, je m’enhardis et je me déshabille entièrement devant l’objectif pour la seule pose nue que je n’ai jamais faite.
    — Avoue, Juliette ! J’ai toujours pensé que tu avais calculé ton coup pour cette soirée photo. Surtout quand tu m’as quitté un instant pour, ensuite, m’appeler à te rejoindre dans ta chambre. Tu étais étendue nue sur le lit. Tu m’as dit de prendre le caméscope et de te filmer. J’ai pris des séquences de plus en plus chaudes où tu te caressais les seins puis les cuisses et ta belle toison blonde qui porte bien son nom de chatte.
    
    Cette évocation ...
    ... déclenche son rire cristallin que j’aime bien.
    
    — Comme tu y vas, Lucien, toujours autant d’imagination, je vois. Mais ce jour-là, tu n’as pas pu résister longtemps au spectacle que je t’offrais et rapidement tu as fixé le caméscope sur le pied et tu es venu me rejoindre. Je n’ai pas de superlatifs assez fort pour te décrire les plaisirs que j’ai ressentis durant cette folle nuit. Ces images précieuses nourrissent toujours ma libido. Je n’ai jamais fait de rencontre aussi chaude et j’éprouve toujours du plaisir à regarder cette cassette. Mais par contre toi, Lucien, que s’est-t-il passé ? Tu ne m’en parles pas. Serait-ce parce que tu l’as planquée et ensuite oubliée à cause de ton épouse ?
    — Tout à fait. Elle était cachée en permanence dans le caméscope qui accompagnait mes soirées solitaires dans les chambres d’hôtel. Puis, avec la maladie et le décès de ma femme, le chagrin a comme estompé ma libido et je suis soudain devenu sans appétit sexuel. À tel point même, que je l’ai oubliée dans un coin de la maison pendant quelques années. Je n’avais plus de plaisir à la regarder. Mais maintenant, Juliette, aujourd’hui, avec ta présence si près de moi, je me sens revivre.
    
    Je veux embrasser ses lèvres. Juliette me regarde avec son beau sourire d’autrefois. Nos deux visages se rapprochent. Mais tout à coup, quelqu’un s’approche :
    
    — Où êtes-vous, Lucien et Juliette ? Les mariés vous attendent pour les photos et les films du bal qui commence à l’instant.
    
    C’est Gamonais qui nous ...
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