1. Le club J (4)


    Datte: 26/05/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: ALemurier, Source: Xstory

    ... étaient au courant des mœurs de Carla. Prudente, elle amena la conversation sur le sujet inoffensif de la qualité du thé qu’elles buvaient. La discussion prit un tour moins gênant et Jeanne souffla. Elle remarqua alors que Liliane portait un collier en or portant la lettre J, alors qu’à sa connaissance, personne dans la vie de cette femme ne portait un prénom commençant par J. Examinant discrètement ses voisines, elle remarqua que Carla portait aussi un J sur son bracelet gauche et Corinne arborait cette même lettre en collier. Les yeux de Jeanne se reportèrent alors sur Liliane qui croisa son regard en souriant et en portant la main sur son bijou en forme de J.
    
    Une question indiscrète de Corinne sortit Jeanne de sa contemplation.
    
    — Tes seins sont superbes Jeanne ! Ils sont naturels, n’est-ce pas ?
    
    — P... pardon ?
    
    — Excuse-moi d’être si intrusive. J’ai fait refaire les miens à la clinique Ouest. Liliane et Carla préfèrent celle de l’entreprise. Mais toi, ça ne te concerne pas, j’imagine.
    
    Ignorant le silence gêné de Jeanne, elle poursuivit.
    
    — J’en suis très heureuse, regarde.
    
    D’un geste naturel, elle déboutonna et ouvrit son chemisier, dévoilant un soutien-gorge rose bien rempli de deux globes blancs bien fermes.
    
    — Pas mal, hein ? se vanta-t-elle. Touche comme c’est ferme.
    
    Jeanne leva la main pour mimer un refus, mais Corinne ne l’entendit pas de cette oreille. Sa petite main saisit le poignet de son interlocutrice surprise et tira sa main ...
    ... inexorablement vers sa poitrine. Jeanne fut surprise de la poigne de la femme à l’adorable sourire, mais dont le corps mince était étonnamment musclé. Sa main se posa sur le sein de la femme blonde dont elle éprouva machinalement la fermeté. La peau était douce et chaude, la chair très ferme comme l’avait dit Corinne. Jeanne ne put s’empêcher de doucement malaxer et caresser la poitrine de sa voisine.
    
    — Tu devrais comparer avec ceux de Carla, dit Corinne.
    
    Avant que Jeanne pût répondre, la femme rousse prit sa main libre et l’entraîna vers elle. Elle avait déjà abaissé une bretelle de sa robe et sortit un sein que Jeanne caressa sans hésiter. Les seins de Carla étaient lourds et moins fermes que ceux de Corinne, mais tout aussi agréables à caresser. Poussant un léger soupir, Jeanne ressentit une brusque montée d’excitation.
    
    Son mari et son fils n’auraient jamais pu le deviner, persuadés qu’ils étaient de l’inhibition sexuelle de leur épouse et mère, mais elle avait déjà eu deux liaisons saphiques par le passé, et elle en avait gardé de tendres souvenirs. Sa première expérience remontait à son premier emploi de journaliste. Elle avait découvert qu’une insaisissable célébrité de l’époque avait un goût prononcé pour la chair féminine et cette faiblesse lui avait permis d’obtenir la première exclusivité de sa carrière et d’autres délices qui n’avaient rien de professionnel. La seconde femme qu’elle avait bibliquement connue était nettement plus jeune qu’elle. C’était une étudiante ...
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