Le club J (4)
Datte: 26/05/2021,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: ALemurier, Source: Xstory
Choquée par la scène d’inceste entre Carla et son fils à laquelle elle a assisté, Jeanne tente d’en apprendre plus auprès de son autre voisine Liliane. Cette femme fortunée est la présidente du mystérieux Club J qui regroupe les mères des Sept Porte autour d’une perversion que les femmes vont faire découvrir à Jeanne.
Jeanne avait dans le dos ce frisson persistant qu’elle connaissait bien. Elle avait « levé un lièvre » comme disait son ancien rédacteur en chef, un sujet tout à la fois mystérieux, interdit, potentiellement dangereux, excitant... Depuis qu’elle avait surpris sa voisine servir de défouloir sexuel à son propre fils, son instinct professionnel la titillait. Elle n’avait vu la chose qu’une fois, mais elle avait la certitude qu’ils s’adonnaient souvent à cette perversion. Elle avait même tenté d’interroger discrètement une autre voisine, Corinne, pour se heurter à un silence obstiné qui ne fit que la convaincre qu’elle avait raison.
Un peu hésitante à l’idée de provoquer un incident avec le patron de son mari, elle décida de soutirer quelques informations à la femme de celui-ci, Liliane. Armée de sa curiosité insatiable, d’un culot qui avait fait sa renommée par le passé et d’un prétexte pour se faire ouvrir la demeure de sa voisine, l’ancienne journaliste enfonça le bouton de la sonnette de l’affreux manoir qui jouxtait sa propre maison.
La maîtresse de maison en personne vint ouvrir, ce qui la surprit, alors qu’elle s’attendait presque à se voir ...
... accueillie froidement par un majordome anglais en livrée. Elle avait visiblement le même âge que Jeanne et elle portait une belle robe corail au décolleté vertigineux. Son corps tout entier était bronzé et ses mains manucurées ainsi que son maquillage impeccable témoignaient de son oisiveté. Malgré ses efforts pour maintenir un flegme professionnel, Jeanne sentit son regard irrémédiablement happé vers les très gros seins de son interlocutrice. Sa silhouette évoquait volontiers l’opulence, des fesses généreuses aux larges épaules, mais une poitrine de cette taille ne faisait tout de même pas naturelle.
Lui coupant net l’herbe sous le pied, Liliane la salua d’un air enjoué :
— Jeanne, quelle chance ! Justement, nous parlions de vous ! Entrez donc, ne restez pas là.
Et elle s’effaça sur le côté de la porte. Son ton était celui que l’on réserve à ces vieilles amies qui viennent boire le thé tous les samedis, bien qu’il sonnât un peu faux, car trop forcé. Un peu vexée, mais aussi soulagée de ne pas avoir besoin de servir son mensonge approximativement préparé, Jeanne franchit le seuil et, imitant le ton mondain de Liliane, se répandit en sociabilités courtoises. Les deux femmes traversèrent un vestibule meublé de manière sobre et moderne, de bien meilleur goût que ce que l’ostentation extérieure laissait craindre.
— C’est mon mari qui a fait les plans, mais c’est moi qui ai choisi la décoration intérieure, précisa Liliane, comme pour commenter les pensées de son invitée et ...