Une fille du quartier. Paris XIIIème
Datte: 20/05/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Jpj, Source: Hds
C’était début d’été et elle regardait les gars sur le trottoir en bas de l’immeuble. Par deux par trois ils filaient vers la tente bâchée de beige dressée sur la place de la mairie.
Tente rectangulaire longue et vibrante de l’orchestre Pedro Riviera et ses Pirates...
Elle regardait les gars les filles qui se pressaient en ce sam’di soir convergeant vers le bal.
Bal de quartier, bal de rencontres en début de l’été.
Soir fin juin clair de soleil pas couché. Douceur de l’été commençant. Journée longue de nuit qui tarde à tomber.
Elle avait tout juste pris sa douche. Sous-vêtements à la panière linge sale, humides des transpirations de la semaine. Soutif blanc et culotte haute. Elle avait lavé ses cheveux et les avait enveloppés d’une serviette en vue de les sécher plus tard, au Calor soufflant. Elle avait repassé sa robe, pour, bien que chez elle, l’enfiler à nouveau et ne pas rester nue. Sa robe comme chemise de nuit comme vêtement d’intérieur, juste pour couvrir son corps par pudeur vis à vis de la maison. Enfin pudeur de jeune fille vis à vis des quelques meubles de son petit appart tandis qu’elle vaquait entre salon cuisine et chambre...
Pudeur de convenance de fille de quartier.
Elle se sentait bien sous cette robe légère, les seins à peine couverts par le fin coton et les cuisses ouvertes aux souffles de l’air. L’air du soir était chaud et elle en sentait la douce caresse sur sa touffe sur son intimité.
Elle était chez elle. A son grand ...
... balcon.
De là elle entendait les airs dansants qui venaient de la tente beige, lumineuse de l’intérieur comme une opalescence de lampe géante, parallépipède rectangle.
De son balcon elle suivait des yeux les groupes de jeunes qui suivaient le cours se dirigeant vers la caisse du bal, guérite éclairée de guirlande d’ampoules de toutes couleurs.
Son ventre était bien. Douceur du soir, bonheur de farniente de samedi veille d’un dimanche sans projet d’amis à retrouver sans obligation de cousins de parents à visiter. De Liberté, de nonchalance. Ouvert à opportunités. Son ventre, son soi profond se laissait aller à décontraction zen de bien-être de fille qui s’ouvre à l’air du temps.
Elle n’avait pas dîné et n’envisageait pas de le faire. Elle se sentait légère en ce soir de bientôt l’été.
Les groupes sur l’avenue convergeaient vers le Barnum et on voyait bien qu’ils allaient, tous, participer de la fête avec l’orchestre de Pedro Riviera. Musette mais aussi saxo, Johnny et Charles Trenet, Capri c’est fini et You’r sixteen.
Elle a pensé mes cheveux seront fous flous et encore tout humides, j’y vais quand même ainsi et ainsi elle est descendue, juste sa clef et un billet de 50€ dans la poche minuscule en ourlet de la robe.
A la caisse, la fille préposée lui a souri. Vous êtes seule, amie ? Pour les filles seules l’entrée est offerte, gratuite, bienvenue à Toi. C’était une petite brune au grand visage avenant, chaleureuse et elle a touché la main de la fille comme ...