1. Les saisons d'une vie (4)


    Datte: 18/05/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... aimerais que je recommence ?
    
    — Essaie pour voir ! On ne le sait jamais qu’après non ?
    
    C’est ma bouche qui cette fois va au-devant des lèvres de Josiane. Elle ne recule pas et je lis le feu qui illumine ses prunelles. Je me perds dans un baiser que je désire ardent. Il est plus que cela encore. Nos langues s’emmêlent, s’enroulent l’une à l’autre, serpents baveux qui se savourent. Nos souffles coupés nous obligent à revenir à une forme plus raisonnable de bouche-à-bouche. Ce n’est que pour mieux réitérer l’engagement de nos babines qui s’apprivoisent. J’en suis pantoise, médusée. Comment ai-je pu oser faire les premiers pas ?
    
    Ce n’est pas Josiane qui va s’en plaindre. Elle se laisse bercer par la magie du moment. Je me fais la réflexion que c’est les plus doux des baisers que j’ai jamais échangés avec une nana. Je ne réagis pas plus, lorsque se sont ses mains qui s’agitent sur mes fringues. La secrétaire de Michel sait ce qu’elle veut et je ne suis pas farouchement opposée à ce qu’elle me dévêtît. Elle me serre contre sa poitrine et je sens sur la mienne, l’armature de son soutien-gorge. Nous continuons à nous bécoter. Sans que je m’en rende compte, nous avons franchi le court espace qui sépare sa cuisine du salon.
    
    Je revois cette pièce sans déplaisir. Nous roulons sur le canapé, bouches soudées et ma jupe ne résiste que bien mollement à l’intervention intempestive des doigts de la belle. Mon corsage aussi se voit évincer de mon corps par la dextérité des menottes ...
    ... de Josiane. Elle me donne l’impression de peler une orange ou une banane. Une fois nue devant elle, elle daigne enfin éloigner ses lèvres de mon visage.
    
    — Tu… tu es sublime. Comment un mec comme… ton mari peut-il s’enticher d’une avocaillonne telle que cette Natacha ?
    
    — Chut ! Ne soyons pas médisantes… tout le monde peut se tromper.
    
    — Quel régal pour les yeux ! Mon Dieu… je t’aime déjà. Je vais te bouffer toute crue.
    
    — Hé là ! Laisses-en un peu, tu veux ! Déguste, mais n’abime rien.
    
    — Humm ! C’est doux, c’est frais… attends, je me mets aussi à l’aise.
    
    Sans gêne, elle se désape rapidement ! Étrange contraste entre moi allongée nue, et elle debout devant le canapé qui s’y met également. Je ne sais pas pourquoi, mais l’idée que je fais à nouveau une énorme connerie me vient spontanément à l’esprit. Ce qui ne m’empêche nullement de plonger dans le stupre de cette relation dès que Josiane vient me rejoindre, cette fois aussi nue que moi. Chacun de ses gestes tend à m’amener vers un plaisir qui transpire de mon corps, à fleur de peau. Elle sait où passer ses doigts pour que je frissonne tout entière, pour que mes sens soient captivés. Et elle ne se prive pas d’user, voire même d’abuser de ses caresses terriblement tactiles.
    
    Bien entendu, tout mon être réagit à cet appel de la chair. Je me laisse couler dans un plaisir que j’aurais quelques jours plus tôt, jugé contre nature. Mais le pire, c’est bien que lorsque tacitement, sans même ouvrir la bouche, elle me ...
«1...345...12»