1. Le bon vieux temps


    Datte: 13/05/2018, Catégories: fh, grp, jeunes, couple, extracon, copains, plage, hotel, intermast, Oral pénétratio, échange, jeu, attache, nostalgie, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... je me rince. Je tente de caresser ses seins, elle me l’interdit et dirige un jet d’eau glacée sur mon pubis, pour me calmer. Moi qui commençais à bander…
    
    Couvre-lit et couverture enlevés et posés sur une chaise, je m’allonge et je pense aux couples qui ont fait l’amour dans cette chambre. Des légitimes et d’autres… De belles femmes sans doute. Ah, si ces murs pouvaient parler ! J’entends l’eau couler sur le corps d’Isabelle. Oui, nous allons faire l’amour nous aussi et ce sera bien, comme d’habitude…
    
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    — Ne bouge pas, Bernard. Tu sais que tu es à ma disposition.
    — Je ne bouge pas.
    — Si, tu me tripotes encore les seins. Tu obéis mal.
    — Bon, fais de moi ce que tu veux.
    — Écarte les bras, je les attache !
    
    Elle trouve le nécessaire dans le tiroir du chevet : de longues écharpes de nylon. Catherine a donc prévu cela. Deux rouges pour mes poignets. Isabelle vérifie la solidité des boucles.
    
    — Je n’attache pas les jambes, tu pourras gigoter. Toi, tu les attaches toujours, mes jambes… Si tu te libères, tu resteras tout seul jusqu’à demain matin. Parce que je te laisse, mais quelqu’un viendra… peut-être ! Mais non, je plaisante, quelqu’un viendra sûrement, mon pauvre chéri, ne t’en fais pas !
    
    Elle va dans la salle de bain où elle enfile un peignoir, éteint les lumières et part. Quand elle ouvre la porte de la chambre, les veilleuses du couloir me permettent de voir sa silhouette rose refermer la porte. Il devait y avoir des écharpes dans toutes les ...
    ... chambres. Isabelle est-elle déjà avec un autre, attaché comme moi ? Alors une autre fille va venir, Chantal sans doute… Elle devrait être déjà ici, pourtant.
    
    Personne ne vient mais des rires me parviennent du rez-de-chaussée. Puis une chanson :Je vais, je vais et je viens, entre tes reins, et je suis… bien. Après la voix de Serge Gainsbourg, celle de Jane Birkin. Je t’aime, oh ! je t’aime…
    
    Vont-ils me laisser ainsi toute la nuit ? Si je me détachais ? Je pourrais tirer le bout d’une écharpe avec les dents. Personne ne viendra peut-être… Ah ! si, la porte s’ouvre et se referme aussitôt. J’ai entrevu une silhouette rose. Une main tâte mes poignets pour s’assurer que je suis toujours attaché, puis passe sur mon corps, touche ma poitrine, descend sur mon bas-ventre. Un petit gloussement salue le fait que je ne bande pas, la main palpe mes bourses, j’écarte les cuisses, la main descend jusqu’aux genoux, remonte, caresse mon visage, s’attarde sur mes lèvres, que j’entrouvre. Un doigt peut pénétrer ma bouche, s’il le veut. Je suis à la disposition de cette inconnue. Mais non, elle ne me touche plus. Elle s’en va !
    
    Ce qui m’arrive est atroce. Ces filles sont vraiment des garces ! J’entends de petits rires, et la chanson qui recommence :Je vais, je vais et je viens, entre tes reins… Le temps passe, interminablement. La chanson recommence en boucle… Je vais me détacher, et j’irai voir où est Isabelle. Je me rendrai ridicule mais tant pis ! Ah, quand même, la porte s’ouvre enfin ! ...
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