La vie reprend : Ennemis jusqu'où ?
Datte: 18/05/2021,
Catégories:
fh,
jeunes,
dispute,
init,
historique,
historiqu,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... s’écraser au sol.
Et pourtant elle a disparu. Elle envoie explorer les environs et interroger les voisins. Quelqu’un a peut-être vu ou entendu quelque chose. En attendant elle va interroger les cinq autres, on ne sait jamais, des choses intéressantes peuvent en sortir. Elle les fait descendre dans une cave. Quand elle y arrive elle-même, les filles sont serrées les unes contre les autres dans un coin de la pièce. Malgré force claques, l’interrogatoire ne donne rien, aucune d’elle ne sait de quoi il retourne. Elles étaient enfermées dans leur chambre et ignoraient ce qui avait provoqué l’agitation. Elle s’en doutait, mais il valait mieux vérifier. Elle a l’idée de leur demander ce qu’elles savent de leur compagne disparue. Si quatre ne la connaissait pas avant, Adeline Noireau, la cinquième, la connaît bien, puisqu’elles étaient voisines. Pour se faire bien voir elle raconte tout ce qu’elle sait.
Jacquotte est connue dans son quartier pour être un garçon manqué. Elle n’a peur de rien. Elle fait le désespoir de son père. Elle court les rues, n’hésite pas à se battre même contre des garçons, elle a flanqué une volée à plus d’un. Elle compense son petit gabarit par l’agilité et la rapidité et si elle voit que les choses tournent mal elle s’esquive comme un feu follet. Son père l’appelle le chat tant elle est habile à grimper et sauter. Les raclées qu’elle a reçues, de ses parents ou au cours de bagarres ne l’ont jamais découragées. En entendant ce récit, la mère maquerelle ...
... se dit qu’avec ce genre de fille, tôt ou tard, il y aurait eu des problèmes. Elle aurait même été capable d’entraîner ses compagnes dans la révolte. Elle quitte les lieux en laissant comme instruction de corriger les cinq ou plutôt de n’en corriger que quatre et de laisser celle qui a coopéré, cela créera des rancœurs et des divisions au sein du groupe. Elle est inquiète mais pas trop. Avec son accent et vêtue comme elle l’est, elle devrait se faire repérer rapidement.
Pour encourager les gens à parler, elle fera circuler le bruit d’une bonne récompense. Ce sera aussi le moment que les policiers qu’elle engraisse, méritent les sommes perçues. Et quand elle aura mis le grappin sur cette fille, elle lui fera payer tous les soucis qu’elle occasionne. Elle servira d’exemple, regrettera d’être née et, si elle en réchappe, elle sera plus obéissante qu’un toutou. Adeline est ramenée directement dans sa chambre, tandis que les quatre autres sont attachées aux chevalets, fessées et laissées ensuite attachées toutes la journée, leurs différents orifices offerts à toutes visites.
Malgré les recherches des gens de la maison et des policiers complices, la prime offerte, les jours passent et aucune nouvelle de l’évadée. Elle semble s’être volatilisée. La tenancière en est fort irritée et cela la rend nerveuse. Au moins a-t-elle la satisfaction d’avoir détachée Adeline du reste du groupe. Celle-ci se montre docile, coopère de bonne grâce et n’hésite pas à la tenir au courant de l’état ...