1. Dévergondage d'une jeune fille de bonne famille (2)


    Datte: 16/05/2021, Catégories: Erotique, Auteur: Erika Sauw, Source: Xstory

    Ma présence à cette soirée était requise, puisqu’il pouvait être utile de compter un tel homme dans mon carnet d’adresses. Ma foi... je n’avais rien contre, car il avait à peu près la prestance d’un George Clooney. Ses cheveux avaient la même couleur poivre et sel que l’acteur de mes rêves, mais ils étaient beaucoup plus courts. Pour le reste, il y avait peu de différence entre les deux hommes.
    
    Le moment venu, je me présentai donc devant lui. Il posa la main sur mon épaule et déposa deux bises appuyées sur mes joues.
    
    — Toujours aussi radieuse ! me complimenta-t-il.
    
    — Merci.
    
    Je regrettai de n’avoir trouvé rien d’autre à dire, mais il m’impressionnait. Sa main glissa vers mon bras et son regard s’aventura vers mes jambes, que j’avais laissées nues, car il faisait toujours aussi chaud.
    
    — Charmante... répéta-t-il.
    
    — C’est la première fois que vous me regardez comme ça.
    
    — Parce que tu as changé depuis la dernière fois.
    
    — Depuis seulement quelques mois ? Je n’en ai pas l’impression.
    
    — Si, mais tu ne le vois pas.
    
    Après ces brèves retrouvailles, M. Thouvenin s’installa avec son épouse et ses enfants à la table de notre jardin, encore vivement éclairée par un soleil rougeoyant, et je commençai à faire le service avec ma petite sœur Mélanie.
    
    Sur le repas, il n’y a rien à raconter. Il se prolongea jusqu’à la nuit tombée, si bien qu’il s’acheva sous l’éclat de quelques lanternes. Comme d’habitude, notre hôte ne m’adressa que très peu la parole, mais ...
    ... je voyais à ses regards qu’il avait beaucoup à me dire. Son fils Thierry fut nettement plus bavard avec moi, comme s’il éprouvait un certain intérêt pour moi, mais je savais qu’il était fiancé. Un master de management en poche, il commençait à seconder son père à la tête de l’entreprise.
    
    Il était dix heures passées quand je rapportai les assiettes et les plats dans la cuisine. Après avoir fait la navette, je restai un moment pour mettre un peu d’ordre dans ce monceau de vaisselle. C’était alors que M. Thouvenin apparut dans l’encadrement de la porte. Il portait un pantalon et une chemise à manches courtes, simples, mais élégants, et à sa manière de me dévorer des yeux, je me sentis toute nue.
    
    Quand il entra dans la cuisine, je retins ma respiration, car je crus qu’il allait avancer jusqu’à moi, mais il s’arrêta à quelques pas.
    
    — Ça te fait beaucoup de travail, dit-il.
    
    — Oh ! J’ai l’habitude.
    
    — Tu aimes rendre service ?
    
    — Je fais mon devoir.
    
    — Pense à prendre un peu de plaisir après ce travail.
    
    — C’est-à-dire ?
    
    Je m’étais retournée et j’avais appuyé mon postérieur sur l’évier, pour que nous puissions nous regarder dans les yeux.
    
    — Tu vas partir en vacances ? demanda-t-il.
    
    — Bien sûr ! Nous partons sur la Côte d’Azur en août.
    
    — Pour profiter du soleil et de la mer ?
    
    — Oui.
    
    — Et des garçons ?
    
    Mon corps se raidit et je sentis mes joues rosir.
    
    — Pourquoi me demandez-vous cela ? fis-je.
    
    — Je t’autorise à me tutoyer et à m’appeler ...
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