1. La tour infernale


    Datte: 15/05/2021, Catégories: fh, inconnu, Collègues / Travail piscine, ascenseur, amour, Oral pénétratio, fsodo, aliments, Humour sf, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... revoir ! Sors d’ici, fous le camp avec ta pute !
    
    Dire que c’était elle qui payait le loyer… Ses BD recevaient de bonnes critiques, mais il ne travaillait pas beaucoup. Elle comprenait pourquoi maintenant.
    
    Elle ramassa les vêtements éparpillés, les quelques affaires de Carl, désactiva la fenêtre magnétique et jeta tout dans la nuit en hurlant.
    
    — Tiens, connard !
    
    Pas sûr qu’ils pussent récupérer grand-chose après une chute de cinquante étages.
    
    Elle retira les draps, les arrachant en pleurant. Elle les jeta dans l’incinérateur domestique, ne voulant plus avoir affaire à eux.
    
    Elle se coucha sur le matelas, ramena la couette sur elle et se roula en chien de fusil, un oreiller serré contre son ventre. Elle s’endormit en pleurant.
    
    Bonne chose de faite.
    
    La domotique prit en charge la gestion de l’appartement.
    
    7 heures 47, je mets en route le radioréveil et j’augmente le son graduellement.
    
    Elle s’éveilla, toute fourbue. Elle venait de se faire piétiner par un troupeau de gnous furieux.
    
    7 heures 47 : elle allait être en retard ; la mère Tape-dur en profiterait pour lui rabioter son salaire. Elle accumulait assez de problèmes sans en rajouter.
    
    Elle s’habilla sans goût, se maquilla à peine. Elle mit quand même une paire de lunettes teintées pour cacher ses yeux gonflés.
    
    Comme chaque jour, je m’arrange pour qu’elle puisse attraper un tram et sauter dans l’ascenseur sans attente.
    
    — Cette fois-ci, la petite brune au joli cul a eu une panne ...
    ... d’oreiller.
    — J’aimerais bien lui servir de réveille-matin.
    
    Les deux vigiles philosophaient en regardant passer Angélique.
    
    8 heures 24 sonnaient lorsqu’elle entra dans l’arène.
    
    Ses collègues lui jetèrent un coup d’œil apitoyé.
    
    La mère Chougnard se précipita sur elle toutes affaires cessantes et griffes dehors.
    
    — Mademoiselle Leneveux, votre attitude est inqualifiable ! Venez à mon bureau, de suite !
    
    Tête basse, Angélique suivit la vioque avec l’enthousiasme d’une agnelle entraînée vers une rôtisserie.
    
    — Cela fait plusieurs fois que je vous rappelle à l’ordre. C’est mon dernier avertissement avant une mise à pied. Je vous laisse le choix : une heure de retenue sur votre salaire, ou ce soir trois heures de travail supplémentaires, non rémunérées.
    — Trois heures sup.
    — Bien, au travail maintenant. Et retirez-moi ces lunettes idiotes !
    
    Angélique les retira, laissant voir ses yeux gonflés.
    
    — Tout compte fait, vous pouvez les laisser.
    
    Elle s’en foutait : plus personne ne l’attendait chez elle. Trois heures ce vendredi soir où elle s’occuperait l’esprit sans songer au désert qu’était devenu sa vie. Tout, plutôt que de rentrer dans son appartement.
    
    Il y traînait trop de souvenirs, maintenant trop mauvais.
    
    J’ai changé subrepticement son fond d’écran officiel de la boîte par un petit chat. Elle aime les chatons. Tout le monde aime les chatons, sauf la vieille Chougnard.
    
    — Ça n’a pas l’air d’aller, ma grande, affirma Muriel.
    
    Angélique ne répondit ...
«1...345...19»