L'ami d'enfance
Datte: 09/05/2021,
Catégories:
fh,
amour,
pénétratio,
conte,
Auteur: Jade.E, Source: Revebebe
... lèvres recouvrent les miennes, que mon corps froid par la fraicheur de l’hiver se réchauffe avec un baiser.
À cette minute, je n’ai plus de famille, plus de morale, plus d’attache, je veux simplement appartenir à cet homme qui depuis six mois hante mon esprit, mon corps. Le mot obsession prend toute son ampleur, je suis obsédée par l’ami d’enfance de mon mari. À un point tel que je suis prête à tout pour échapper à cette hantise.
Cette petite voix qui m’hurle dans la tête :Attention danger !
Depuis son coup de téléphone je ne l’entends plus, je ne souhaite plus l’entendre. Je veux assouvir mon désir et vivre en paix.
Un sursaut de bon sens me fait lever et lui demander de marcher un peu. Nous marchons l’un à côté de l’autre, un peu trop près puisque régulièrement nos mains se frôlent. Il finit par me la tenir. Près d’un arbre, il s’arrête, se met face à moi, ma main toujours dans la sienne.
Tout mon corps lui crie de m’embrasser. Il me regarde, j’oublie qui je suis, je me perds une fois de plus dans son regard.
D’une voix rauque il parle :
— Je ne sais pas si je vais résister longtemps. Tu me rends dingue, je n’en peux plus. J’en suis à me dire que le mieux est que je coupe les ponts mais ne plus te voir serait plus dur que de te désirer.
Je perds pied, je m’approche de lui, ma bouche se pose sur la sienne. Ma langue force à peine le passage et nous nous embrassons avec cette passion qu’ont les amants lorsqu’ils ne se sont pas vus depuis ...
... longtemps.
À bout de souffle, je me détache de ces lèvres. Il prend ma tête entre ces mains, me caresse avec douceur. Son doigt contourne mon visage, effleure ma bouche. Il me prend dans ses bras, je m’y sens si bien. Je n’ai pas envie que ce moment cesse.
Au bout de quelques minutes, nos bouches s’unissent encore. Il ne ferait pas si froid, je ne sais pas si nous nous ne serions pas déshabillé dans ce lieu public au grand air. Mon corps réclame davantage. J’ai gouté au fruit défendu mais juste gouté, je veux plus.
Je lui susurre à l’oreille :
— J’ai si envie de toi maintenant.
Il me dégage de ces bras, me prend la main et m’entraine dans le parc. Au détour d’une allée, il y a une vieille remise à l’abri de tout passage. Il ouvre la porte, l’endroit n’est pas très propre, poussière et toiles d’araignée se battent. Il prend une vieille branche au sol et époussète la pièce.
Il ôte son long manteau, le pose par terre. L’endroit est pour le moins insolite mais mon désir est si fort que peu importe l’endroit, il faut que je fasse ce que mon corps me réclame depuis trop longtemps. Je savais qu’un jour cela arriverait, je ne peux me raisonner une fois encore, je n’en ai plus la force.
Nous sommes à même le sol, il enlève mon manteau, le froid m’envahit, mes seins se dressent, il me libère de mon pull, ses mains découvrent ma poitrine. Il la caresse, la masse, la palpe avant que sa bouche vienne titiller mes pointes dressées.
Je n’ai plus froid, une chaleur m’habite. Il ...