Sophie et les abeilles (1)
Datte: 08/05/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: TURBO77, Source: Xstory
... l’Hérault. Un minimum de bagage avait-il dit, je n’avais pas besoin de prendre beaucoup d’affaires, car le métier exigeait que l’on soit protégé des insectes par une tenue adéquate, le restant du temps, je devrais être habillé en style camouflage pour ne pas effrayer les animaux et bien entendu, c’était lui qui fournissait les tenues.
Je prenais donc un train qui m’emmenait au plus près des forêts et un bus pour arriver non loin de l’exploitation dans un village où il ne devait pas y avoir plus d’une cinquantaine d’habitants. J’étais ravie d’être près de la nature, car en fait, c’est ce qui me correspondait le mieux. Le grand homme, il avait plus d’une tête et demie que moi, mais ce n’était pas difficile avec 1,55 et mets 45 kilos, de paraître gigantesque à côté de moi. L’homme devait bien avoir dans les 55 ans avec des poils partout, cheveux longs, moustache, barbe et même dans l’échancrure de sa chemise apparaissait une toison poivre et sel très fournie, un peu le genre soixante-huit tard, baba cool.
Il me mettait à l’aise dès que nous montions dans son vieux 4 x4 en me déclarant que je devais l’appeler Monsieur et que lui m’appelait par mon prénom. Un contrat avait été signé et m’obligeait au titre d’apprenti à une totale dépendance à mon formateur. Je touchais 150 € par mois, j’étais blanchie, nourrie et obligation m’était faite de suivre la formation technique et théorique, ainsi que d’aider aux menus travaux de la tenue de la maison. C’était à peu près tout ce ...
... que contenait ce contrat.
Nous roulions pendant près d’une demi-heure à travers bois dans des sentiers défoncés et empierrés, remués de toute part, avant d’atteindre un chalet qui ressemblait à un refuge de bois avec un socle de pierre et une dépendance faite de rondins à côté de la maison, des ruches étaient derrière la construction et nombre d’outils de toutes sortes se trouvaient devant l’appentis.
Jean-Marie, c’était son prénom, me faisait visiter le chalet constitué d’une grande pièce qui servait de salon, salle à manger, bureau et cuisine. Il y avait des photos d’abeilles sur les murs et une peluche aussi grande que moi en forme d’abeille également.
— Ma reine « dit-il.
Un autre espace avait le nom de salle d’eau, fermé par un rideau constitué de bande de plastique (sûrement contre les insectes volants) mais en fait ne contenait qu’une douche sommaire qui, suivant les dires de Jean-Marie avec l’eau chaude, grâce à deux panneaux solaires placés sur le toit.
Derrière une porte, sa chambre et pour moi, un coin dans la salle commune où un lit était aménagé avec des rondins de bois et un matelas dessus. Je m’étonnais auprès de l’homme de si peu d’intimité.
— Tu devras t’y habituer ma petite Sophie, c’est comme ça la vie dans les bois !
Sans plus d’explication, et devant la teneur grave de sa voix, je n’osais pas insister et je baissais la tête. Après tout, ce qui m’intéressait, c’était la vie près de la nature et le voyage m’avait fatiguée, je n’avais pas ...