Leslie Chapitre 05 - Histoires de Sexe

Leslie Chapitre 05

... m'exercer à marcher avec des talons. Je porte aussi une petite jupe rouge qui me va à mi-cuisse et qui moule mon cul et mes jambes qui sont nues. Et la mince tunique beige avec ses longues manches moulantes laisse voir clairement mon soutien-gorge rouge qui s'agence avec le rouge de mes lèvres. De loin, le résultat doit être impressionnant. Une grande fille en talon aiguille avec un maquillage relevé, des ongles longs, un style vestimentaire aguichant et de longs cheveux qui virevoltent au gré du vent. Je vois l'effet de mon apparence sur les hommes. Je génère du désir chez eux. Il y a même quelques femmes qui m'observent. J'ai l'impression qu'elles sont jalouses.

Ma confiance grandie a chaque pas. Je me sens souriante. Je veux être un objet de désir. Mais en même temps, je me sens me rapprocher de l'hôpital. J'ai l'impression que le jeu sera fini du moment où je vais passer le seuil de la porte. Heureusement, Valérie a préparé un sac avec des vêtements et accessoires de rechange pour une fois que je vais être à l'hôpital. Mais je m'imagine l'air des hommes dans le vestiaire quand ils vont me voir.

Tout au long, Valérie me fait parler. Elle me fait lui expliquer mes états d'âme, mes désirs, mes craintes et mes peurs. Elle m'encourage. Elle maintient un contact avec moi. Parfois, elle me tient la main. Parfois, elle passe son bras autour de ma taille et elle me caresse. Plusieurs fois, elle me dit qu'elle m'aime. Elle me dit de ne pas m'en faire autant avec le regard ...

... des autres. Selon elle, mes craintes et mes peurs ne sont pas fondées. Elles sont une création de mon imagination trop fertile.

-- Leslie, on ne nait pas femme. On le devient. Je vais voir à faire régler toutes les petites choses qui t'agacent. Demain, ce ne sera plus qu'un vague souvenir. Deviens la femme qui est en toi.

Quand nous nous approchons de l'hôpital, Valérie me dit d'avoir confiance en moi et de tenter ma chance aujourd'hui.

-- Tu es belle. Soit sensuelle. Sois toi. Et surtout, amuse-toi. Je vais venir te retrouver pour que nous mangions ensemble ce midi.

Elle m'embrasse quand l'ascenseur arrive à mon étage. Je suis nerveuse quand les portes s'ouvrent. Le corridor devant moi est vide. Ma période de travail ne débute pas avant trente minutes. Je me dirige directement vers le vestiaire des hommes qui est aussi vide que le corridor. Je ne peux qu'imaginer ce que pourrait penser quelqu'un qui me verrait entrer ainsi dans le vestiaire.

Je retire immédiatement mes escarpins et je sors les sabots blancs et mon uniforme de mon sac. Je mets mon uniforme puis mon sarrau que je prends dans mon casier. Mon habillement cache mes sous-vêtements et les formes que me donne mon soutien-gorge. Il n'y a donc que mon maquillage, mes cheveux et mes mains qui détonnent de mon apparence « normale ». Je réalise que je ne peux cacher tous les changements. Je prends une grande respiration et je décide que mon seul choix est d'accepter le regard et les commentaires des autres. ...