Leslie Chapitre 05 - Histoires de Sexe

Leslie Chapitre 05

... manger avec moi?

Quelques minutes plus tard, nous sommes tous attablés à la cafétéria. Valérie papote comme si tout était normal. Quelques personnes nous regardent. Je suis plus attentive à ces regards furtifs. J'ai l'impression de me faire à ma nouvelle apparence. Après la première heure, j'étais redevenue une banale infirmière dans une équipe bien rodée.

Je vois Valérie qui lève les yeux et elle fixe son regard derrière moi en souriant. Cela m'intrigue. Je me retourne pour réaliser que l'adjointe du directeur adjoint des soins infirmiers se tient droite derrière moi. Je me redresse. Tout à coup, je me sens prise d'un vertige. J'espère que quelqu'un n'a pas alerté le directeur adjoint au sujet de mon apparence et que la présence de son adjointe ne veut pas dire que je vais subir ses remontrances. Il a la réputation d'en avoir fait baver à des infirmières pour beaucoup moins que cela.

-- Bonjour, mesdames. J'espère que je ne vous dérange pas, mais monsieur le directeur adjoint aimerait te rencontrer Leslie.

-- C'est que...

Elle me répond en utilisant un ton sec.

-- Maintenant!

Je regarde Valérie. Je suis désespérée. Valérie me sourit. J'essaie de comprendre pourquoi elle ne vient pas à ma défense. Au contraire, elle semble de connivence avec la femme.

-- Allez, Leslie, je vais passer à ton poste expliquer aux filles que tu vas avoir du retard.

Quelques minutes plus tard, je traverse le bureau de ses adjointes, il en a deux, qui se font face dans ...

... un bureau qui sert d'antichambre pour le bureau du directeur adjoint. J'entre ensuite seule dans le bureau du directeur adjoint. L'adjointe a pris place à son bureau avant de me faire signe d'avancer vers la porte ouverte. Le directeur adjoint est occupé à son ordinateur. Je me retourne pour fermer la porte.

-- Laisse la porte ouverte et assois-toi là. Mets-toi à ton aise, je n'en ai que pour quelques minutes avant d'être à toi.

Quand je me retourne, le directeur me regarde. Il a un grand bureau sombre. La grande fenestration est couverte de draperies. En plus de son grand bureau de bois et des deux chaises antiques, il y a un divan de cuir brun avec cinq coussins vers lequel il pointe. Visiblement, le divan sert parfois de lit pour le directeur adjoint qui a la réputation d'être un travailleur acharné mais apprécié de tous. Il est un bel homme. Il est dans la mi-cinquantaine. Il est en bonne forme physique. Cela doit l'aider lors des nombreuses longues et pénibles négociations. Je le vois parfois aller courir. Il a une très bonne réputation. Il obtient ce qu'il veut sans froisser ses supérieurs ni les syndicats. En fait, quand il négocie, on a toujours l'impression que tout le monde gagne. Mais visiblement s'il fait ces gains c'est qu'il est impitoyable, nous le savons tous, mais personne ne veut en parler ouvertement.

Il me fait poireauter dans mon jus pendant près de cinq minutes. Des scénarios catastrophes se bousculent dans ma tête. J'entends les deux adjointes ...