1. Les jumelles, les cousines


    Datte: 05/05/2021, Catégories: fh, ffh, Inceste / Tabou couplea3, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... yeux à elle étaient ceux d’une femme abattue, mais pas morte. Elle qui se faisait démonter par des mecs sans intérêt dans le dos de son mari n’allait pas lui reprocher, à lui, de s’être fait plaisir. Elle avait accepté que sa cousine vive avec eux et savait bien que depuis qu’elle avait maigri, Alain ne la regardait plus de la même façon. Elle se demandait même si au fond elle n’espérait pas qu’un jour ou l’autre il ait envie de sa cousine, qu’il fantasme sur elle. Après tout, elle avait créé les conditions pour ça. Si elle n’était pas allée en boîte avec son amant la veille, rien ne se serait passé. En tout cas pour le moment. Et si elle avait pris un jour plus tôt la décision de rompre avec lui, rien ne se serait passé, du tout.
    
    — Dis-moi quelque chose !
    — Que veux-tu que je te dise ? Sandra est attirante. Tu étais seul. Elle aussi. Vous avez fait une connerie…
    — C’est tout ? Tu n’es pas en colère ?
    — Contre moi-même, un peu, oui. Je t’ai peut-être délaissé. Je ne t’ai pas assez montré à quel point je t’aime. Tu es un homme, après tout…
    — Tu comptes faire quoi ?
    — Comment ça ?
    — Euh… tu veux me quitter ?
    — Si tu veux qu’on se sépare, j’accepterai. Je ne peux pas t’obliger à m’aimer. Mais si tu penses qu’on peut rester ensemble, ça me va.
    — Et Sandra ?
    — Et Sandra quoi ?
    — Mais tu sais bien. Nous avons couché ensemble. Elle vit avec nous. Ça va être l’enfer.
    — Prenons notre temps. Je ne t’en veux pas.
    — Mais…
    — Mais quoi ? Tu as peur de la croiser, ...
    ... d’avoir envie d’elle encore ?
    — Oui, un peu.
    — Tu as pris du plaisir avec elle ?
    — …
    — Sois honnête, Alain. Dis-moi.
    — Oui. J’ai aimé ça. Elle aussi, je crois.
    — Elle, c’est normal. Tu es un excellent amant. Mais toi ? Qu’est-ce qu’elle a de plus que moi ?
    — Rien. C’est juste que j’ai eu le sentiment de lui apporter du bonheur, là où peut-être tu en demandes. Je me suis senti homme.
    — OK, encore une fois, je ne t’en veux pas.
    
    Le silence s’est installé. Manon a hésité à avouer ses frasques à Alain. Elle venait en quelque sorte de remettre les choses en équilibre par sa mansuétude et ne se sentait pas le courage de tout faire basculer. Alors elle a feint non pas l’indifférence, mais la connivence. Sandra n’était pas rentrée quand ils se sont couchés, et elle était déjà partie quand ils se sont levés le lendemain matin. Durant plusieurs jours, elle n’est pas rentrée du tout. Sans doute ne voulait-elle pas affronter sa cousine.
    
    — Allô ?
    — Oui. Sandra ? C’est Manon.
    — …
    — Tu es là ?
    — Oui, dit-elle d’une petite voix mal assurée.
    — Tu rentres quand ?
    — …
    — Sandra, je ne t’en veux pas. Rentre à la maison, s’il te plaît.
    
    Leur conversation a duré un moment, entrecoupée de silences lourds. Manon a dit à sa cousine que non seulement elle ne lui en voulait pas, mais qu’elle était prête à accepter qu’elle et Alain continuent de se voir seuls, tant qu’ils y prendraient du plaisir. Elle était prête à les laisser se regarder, se toucher, s’embrasser et avoir du plaisir ...
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