1. La bague de fiançailles d'Isabelle


    Datte: 04/05/2021, Catégories: grp, jeunes, danser, fête, collection, amour, Oral échange, jeu, Humour policier, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... pouvez-vous nous dire où vous avez déposé les vêtements que vous avez enlevés à certaines de ces demoiselles ?
    — Mais… sur une table, évidemment. Je n’allais pas en joncher le sol !
    — À côté du sac d’Isabelle ?
    — Comment le saurais-je ? On n’y voyait goutte.
    — Je vous remercie. Veuillez nous rejoindre dans le salon d’ici une dizaine de minutes.
    — Nos vêtements s’y trouvent encore, je suppose.
    — Interdiction d’y toucher pour le moment.
    — Voulez-vous donc que nous nous y rendions nus comme Adam et Ève ?
    — Comme il vous plaira. Mais il vous est loisible de prendre vos draps en guise de toges.
    — Bonne idée ! Notre petit déjeuner aura tout d’une orgie romaine !
    — Ne faites pas cette tête, Nicolas, et visitons la chambre qui doit héberger les derniers invités, puisque j’ai vu tous les autres. Il ne peut s’agir que de Madeleine et Raymond, si j’en juge par mon petit carnet.
    — Belle enfant, avec qui êtes-vous montée vous coucher à l’issue du bal ?
    — Il n’y avait plus de garçon de disponible, je me heurtais dans le noir à des couples déjà formés. Je suis partie. Dans la salle de bain, j’ai vu Marie qui m’a dit qu’elle était attendue par Hubert, déjà dans sa chambre, mais que ce serait avec le plus grand plaisir qu’elle le partagerait avec moi.
    — Vous êtes donc restée avec Hubert et Marie.
    — Pendant quelque temps en effet. Mais Hubert a cru devoir nous abandonner. Nous nous sommes donc un peu amusées toutes deux, puis Michel est venu récupérer Marie, alors j’ai cherché ...
    ... quelqu’un, je n’ai trouvé que Raymond, ici présent, qui m’a demandé si je savais où était Sylvie. Je ne lui ai pas répondu. Nous avons essentiellement dormi.
    — Soyez tous les deux dans le salon dans dix minutes. Vos vêtements ne sont pas accessibles, pliez-vous dans vos draps si vous avez peur d’avoir froid.
    — Il n’y pas que le froid qui pousse l’être humain à s’habiller, il y aussi la pudeur.
    — Malheureusement !
    — Mais quel homme êtes-vous donc devenu ?
    — Un homme… normal, enfin normal. Cette belle jeunesse me fouette le sang ! Isabelle, veuillez donc prévenir chacun et chacune d’avoir l’amabilité de se présenter dans le salon dans dix minutes. Nicolas et moi allons faire le point en vous attendant.
    — La bague de fiançailles d’Isabelle a été volée. Plusieurs motifs sont possibles : jalousie, désir d’empêcher le mariage, appât du gain…
    — Je vous suis parfaitement.
    — Ces jeunes gens ont d’abord dansé… normalement, dirons-nous. Puis ils se sont mis dans le noir et se sont peu à peu déshabillés. Or le sac d’Isabelle, dans lequel elle avait mis sa bague, a été délesté de celle-ci.
    — Mais pourquoi diable avait-elle mis cette bague dans son sac ?
    — Par délicatesse.
    — Ah !
    — Oui.
    — Qui le savait ?
    — Tous.
    — Bien. Poursuivez.
    — J’ai fait le tour des chambres. Joseph et Suzanne, des amis d’enfance, ont passé toute la nuit ensemble.
    — Enfin des jeunes gens vertueux !
    — Ils ne sont pas mariés.
    — Oh !
    — Lucien, que j’ai vu ensuite, a passé la nuit tout seul.
    — Un ...
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