1. Café et plus... si affinités


    Datte: 29/04/2021, Catégories: fh, inconnu, Oral Auteur: LoSandy, Source: Revebebe

    ... dos, ont attrapé les miennes. À deux marches en dessous, il doit m’aider à monter… mais je ne suis plus si lourde, parce que résignée… Troisième étage de ce vieil immeuble. Une porte unique sur le palier.
    
    — Tu ne t’enfuis pas, hein ? Tu restes… Faut que je fouille dans mon sac pour trouver la clé. Ça fait un bout de temps qu’elle s’y trouve…
    
    Il lâche mes mains, forcément. J’attends. Les yeux rivés au plafond, j’essaie de deviner les étages supérieurs. Je l’entends chercher. Puis trouver. Ça n’a pas duré très longtemps. Maintenant, la porte va s’ouvrir. La clé pénètre dans la serrure.
    
    Sans précipitation ni tremblement. Ce qui est d’autant plus troublant et me perturbe : une telle maîtrise en un moment pareil… Pas d’émotion apparente cependant que je suis terrorisée.
    
    — Admire le palais où je te conduis…
    — Où sommes-nous ? Chez qui ?
    — Ça n’a pas d’importance.
    — Si. Un peu. Tu m’as dit que tu n’étais pas parisien…
    — C’est chez mon frère. Il est à l’étranger pour un an et j’ai sa clé pour passer de temps en temps, vérifier que tout va bien. Mets-toi à l’aise, retire ton blouson…
    
    Je reste debout, plantée à l’entrée de l’appartement, n’ayant concédé que deux pas. Il a déjà disparu au bout du couloir.
    
    — Viens, entre… Tu veux boire quelque chose, de fort peut-être ?
    
    Je me sens tellement stupide.
    
    — Oui. Je veux bien.
    
    Je finis par entrer dans le salon où il s’est déjà mis à son aise. Je retire mes bottines : j’ai peur de laisser des traces sur le tapis ...
    ... chinois que j’aperçois entre le canapé et la table basse. Il me tend un verre empli d’un liquide transparent, que je porte à mes lèvres tandis qu’il me fixe.
    
    — Tu serais mieux assise. Viens près de moi. Sur le canapé.
    
    Rapidement, mon verre est vide. Il le prend puis le pose sur la table basse. Se penche vers moi, m’allonge. Ses mains caressantes glissent sur mes vêtements.
    
    — Détends-toi. Je ne te veux pas de mal… Comme tu es nerveuse !
    
    Sous ma robe, sur mon ventre… Je ferme les yeux et sens qu’il m’embrasse. Sa langue se fait audacieuse entre mes lèvres que je lui ai laissé écarter. D’une main, il remonte ma robe. Je ne fais rien ; je ne réagis pas. Sa tête descend lentement sur ma poitrine et de sa main gauche il descend prudemment le décolleté de ma robe. Soulevant délicatement mon soutien-gorge, il pose ses lèvres, puis sa langue sur mes deux seins. Tour à tour.
    
    Juste quelques secondes. Puis il se met à mordiller mes lèvres. Il est devenu fébrile, et, redressant le buste essaie avec difficulté de retirer mon collant. Je décide de l’aider un peu : je me soulève légèrement et le fais glisser. Le jette à terre. Revenant à lui, à mon tour, j’insinue ma langue dans sa bouche, mes bras l’enserrent et une main s’abandonne sur sa nuque rasée. Il a glissé sa main dans ma culotte et me caresse.
    
    En me concentrant, j’identifie chacun de ses doigts, qui semblent être investis d’une mission en mon intimité. Celui qui s’était introduit seul est rejoint par son second… ...
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