1. Dans le noir (5)


    Datte: 28/04/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    À peine retranché de son confortable logement, qu’aussitôt il est remplacé par le sexe luisant des secrétions dues à cette possession forcenée. Elle braille vraiment, mais Arnaud ne stoppe en rien son élan. Et je suis subjuguée par la disparition totale de son mandrin en elle. La jolie frimousse a les traits crispés. Douleurs ou grimaces de plaisir ? Les mimiques sont parfois si proches qu’il est bien difficile de les différencier. Et toi, mon Alain qui suit également le mouvement de cette queue, tu oublies de modérer tes gestes. Les doigts de ta main qui me triturent un sein se serrent un peu trop fortement sur le téton de celui-là. Je sursaute et tu saisis bien que la douleur n’est pas mon truc.
    
    Puis tu m’embrasses dans le cou, mais je présume que tu gardes les quinquets largement ouverts, pour ne pas perdre une miette de cette saillie extra vaginale. Je sens contre mon dos ta poitrine qui ne se soulève plus régulièrement. Tu apprécies la scène que nous jouent nos invités. Ta bouche laisse échapper de temps un temps comme un sifflement rauque. Et devant ce pistonnage anal nous sommes comme deux ronds de flanc sans trop savoir comment réagir. Tout ce que je peux dire c’est que ma culotte doit être bonne à tordre
    
    Mais chez les deux qui prennent leur pied, la cadence baisse d’intensité. Est-ce voulu par le mari ou bien la fatigue se fait-elle sentir ? Là encore difficile à définir puisque nous ne les connaissons que très peu. Il continue pourtant à bander et frotte ...
    ... sa pine sur le derrière de sa nana qui soupire doucement, toujours installée en levrette. Tu en profites pour me murmurer quelques mots dans le creux de l’oreille.
    
    — Tu ne voudrais pas me faire plaisir et aller l’embrasser ?
    
    — … ? L’embrasser ?
    
    — Oui un vrai baiser, comme ceux que tu me donnes à moi. Tu vois ce que je veux dire…
    
    — Mais…
    
    Et sans doute que ces petits échanges que je pensais faits en sourdine sont assez forts pour que les deux amants les perçoivent puisqu’elle lève ma main vers nous.
    
    — Vient ma belle. Viens ! Moi aussi j’en envie de t’embrasser… Arnaud va se calmer un peu et me laisser tranquille, mais je veux bien que nous échangions un baiser. Viens !
    
    C’est dans un brouillard que je sens tes pattes me quitter et presque me pousser dans le dos. L’élan ainsi donné me fait me relever de cette position qui finalement me plaisait pourtant bien. Je ne sais plus sur quel pied danser. Je m’approche timidement de la place qu’elle occupe et cette fois encore elle m’attire vers elle. Puis dans un réflexe, je ferme les paupières. Les lèvres qui se posent sur ma bouche n’ont rien des tiennes. Tout d’abord ça me fait tout bizarre de sentir une bouche inconnue qui s’écrase sur mes lippes. Et quand la langue qui se pointe vient titiller ma bouche, c’est encore par instinct que j’entrouvre la porte.
    
    Le baiser… n’a rien de commun avec ceux que je pratique habituellement. C’est plus calme, moins empressé. Un peu humide aussi, elle et moi devons saliver ...
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