1. Bidasse en croisière


    Datte: 27/04/2021, Catégories: fh, hh, hplusag, prost, forêt, hsoumis, cérébral, revede, init, journal, Humour Auteur: Alexina, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode un : Récit de la première journée de Jean sous les ordres de son maître, Jacques, durant laquelle il a dû subir un châtiment à cause des fautes qu’il a commises en tapant des articles pour un journal. À la suite de cette « fouettée », il se fait vigoureusement sodomiser.
    
    Bidasse en croisière
    
    Mardi 4 juillet
    
    Debout à 6 heures ! J’ai vu le soleil se lever à travers la vitre de la cuisine : une éclaboussure de sang sur les murs de la pièce… Petit déjeuner, première cigarette du matin, comme une première gorgée de bière… première gorgée de fumée, la meilleure, qu’on avale comme un premier jet de sperme (quand on aime !). Purge et douche.
    
    7 heures : je monte le plateau du petit déjeuner à Jacques. Il me remercie, me demande de lui remonter l’oreiller pour être à l’aise. Je m’apprête à le laisser.
    
    — Reste-là, m’intime-t-il. Nous parlerons un peu…
    
    En fait de parlotte, il avale ses tartines beurrées, confiturées, son verre de jus d’orange et son café bien fort. Agenouillé au pied du lit, jambes écartées, mains croisées dans le dos, je l’observe. Son visage halé a une certaine beauté : des traits réguliers, virils, un nez petit et épaté, une bouche aux lèvres moelleuses. Mais ce sont ses yeux, surtout, qui exercent sur moi une certaine fascination. Frangés de petites rides, surmontés de sourcils en broussaille grise et noire, ils ont une teinte bleue très pâle qui parfois confine au gris. Une teinte qui inspire le respect – voire la peur – ...
    ... lorsqu’elle se fait glaciale. Rien de plus intimidant que son regard qui se fixe sur vous et semble pénétrer au plus profond de vos pensées !
    
    Son crâne est un peu dégarni, il faut le reconnaître, et ce matin, des épis gris sur les côtés lui donnent un petit air clownesque. Je souris.
    
    — Qu’as-tu ?
    — Pardonnez-moi, maître, ce sont vos cheveux un peu en bataille qui me font sourire.
    
    Il sourit à son tour.
    
    — Est-ce que cela risque de me faire perdre mon prestige auprès de toi ? dit-il d’un air espiègle.
    — Non, maître. Cela vous rend juste… plus humain.
    
    Il lève un sourcil étonné.
    
    — Te parais-je inhumain ?
    — Disons qu’hier soir, vous avez fait preuve… comment dire ?… d’une certaine froideur à mon égard.
    — Ah ! C’est donc cela, s’écrie-t-il… Monsieur me fait sa crise d’amant éconduit… je n’ai pas caressé monsieur. Je ne me suis pas soucié des envies de monsieur. Je n’ai pas fait jouir monsieur ! Mais il faut que monsieur sache qu’il n’est plus monsieur… il est juste esclave. Et je me suis servi de lui, exactement dans cet esprit. Dois-je t’éclairer davantage ?… Tu es là pour me servir, c’est ce que tu désirais puisque tu as toi-même signé pour ratifier notre contrat. Je n’ai aucune obligation en retour. Et je n’ai aucunement envie de me préoccuper de ton bien être… alors que toi, tu dois avoir sans cesse le mien à l’esprit. Tu comprends ? Si la situation ne te convient pas, récupère tes affaires et va-t-en… Tu peux reprendre ta parole quand tu le souhaites, tu le sais… ...
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