1. Avec des amies comme ça… (25)


    Datte: 11/05/2018, Catégories: Trash, Auteur: Victor_lepieux, Source: Xstory

    ... bien sûr que plus aucun uniforme bleu n’était en vue, je revins précautionneusement vers la poubelle où j’avais jeté la drogue. Le sac était toujours là ! Ma première réaction fut que d’essayer de me débarrasser de cette merde. Je revenais sur mes pas vers une plaque d’égout grillagé avec l’intention d’y verser la came quand je reçus un appel de Lisa :
    
    « Allô, Cécile ? »
    
    Tiens, elle ne m’appelait pas "salope."
    
    « Oui ?
    
    — Tu es où ?
    
    — Dehors, j’ai réussi à me carapater.
    
    — Tu as toujours le sac ? Sinon je suis trop dans la merde ! »
    
    Voilà des paroles qui me plaisaient. Lisa dans la merde, rien que l’image avait quelque chose de savoureux. Surtout après le sale tour qu’elle m’avait joué. Je mentis sans honte :
    
    « Non, un des flics se rapprochait trop, et j’ai tout jeté dans les égouts.
    
    — Quoi !?
    
    — J’avais pas le choix.
    
    — Mais... tu te rends pas compte ! C’est avec l’argent de la vente que j’aurais remboursé la came !
    
    — T’as qu’à prendre sur tes économies…
    
    — Mais j’ai pas la thune, et c’est toi qui as jeté le sac ! C’est à toi de rembourser.
    
    — C’est combien ?
    
    — Cinquante mille euros.
    
    — Je n’ai pas un rond, j’ai même plus ma carte bleue. Et tu sais bien que je peux pas compter sur mes parents…
    
    — Merde ! ils vont me buter... »
    
    J’avais vu le gang de dealers ; je m’étais même fait baiser par eux, et je savais que ce n’était pas des tueurs. Juste de gros enfoirés. Mais plus Lisa se faisait du mouron, plus je pourrais la manipuler ...
    ... facilement. D’abord je devais faire en sorte qu’elle m’accorde sa confiance, c’est pourquoi je lui dis :
    
    « Écoute, tu as sans doute raison. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée que tu ailles les voir. C’est toi qui as acheté la drogue, si tu reviens sans rien, ils vont… eh bien, tu risques de repartir en plusieurs morceaux.
    
    — Tu crois vraiment ? Peut-être que…
    
    — J’en suis sûr, ce sont de vrais sadiques… En public ils font peut-être illusion, mais en privé ce sont des bêtes sauvages. Ils sont camés, brutaux, ce sont de grands malades. Chez eux, j’ai vu une tronçonneuse à côté de leur baignoire, et des bouteilles d’acides… Et quand j’ai cherché à éviter qu’ils m’enculent, ils ont sorti des katanas. Ils m’ont dit que soit ils enfonçaient leur bite dans mon cul, soit c’était la lame. »
    
    C’était un grand ramassis de n’importe quoi, des trucs que je me rappelais avoir vu dans "Scarface" ou "Pulp fiction"… mais j’étais sûr de faire impression sur Lisa.
    
    « Mais si tu y vas, ils vont sans doute te tuer !
    
    — Non, vu que c’est toi qui étais responsable. Au pire, ils me baiseront pour me faire payer la mauvaise nouvelle. Je vais essayer d’arranger les choses.
    
    — Tu vas faire ça pour moi………. merci. »
    
    J’imaginais ce qui lui en coûtait de dire "merci" à une fille qu’elle considérait comme tout juste bonne à lui lécher les pompes. Elle devait vraiment penser que j’étais sa dernière chance. Je mis fin à la conversation et repartis avec le sac jusqu’à l’appartement des ...
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