Ça c’est passé simplement 1
Datte: 26/04/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Macerou, Source: Hds
... ce n’était pas la première fois que nous dinions ensembles et pour changer nous avons parlé boulot, n’ayant peu d’autres sujets en commun.
Le repas terminé Mireille me dit : « Une nouvelle boite a ouvert ses portes à Royan, si on allait prendre un verre »
Là aussi rien de bien extraordinaire, cela nous était arrivé avec elle ou d’autres de la société quand on se retrouvait à l’hôtel, ou pour un anniversaire, … de sortir pour aller prendre un verre en ville, ou dans une boite ou dans un bar afin de nous changer des hôtels, qui se ressemblent tous.
Donc en route pour la boite de nuit. Nous arrivâmes parmi les premiers.
On s’installa, on commanda chacun un whisky et on regarda un moment les jeunes tous seuls ou face d’autres spécimens, se tortiller, se déhancher sur la piste au son d’une musique de fous. Je préférais encore le bruit des machines sur les chantiers que ces bruits émis avec force décibels. Me penchant vers Mireille je lui demandais : « Ils appellent ça danser »
Mireille : « Oui, je pense, en fait c’est du sport »
Moi : « Pour moi danser, c’est avoir le plaisir d’évoluer avec une femme dans ses bras »
Mireille : « Ne vous faites pas plus vieux que vous êtes »
Et elle se leva, pour moi, elle devait certainement aller « se poudrer le museau », quant à moi j’essayais de trouver l’excuse, le motif pour pouvoir partie et filer hors de ce tintamarre.
Elle revint relativement rapidement avec un léger sourire aux lèvres.
Trois danses de singes ...
... plus tard, l’intensité de la lumière diminue et le disc-jockey met un tango.
Mireille se lève avec un grand sourire et me dit : « Maintenant, vous ne pouvez pas ne pas m’inviter à danser ? »
Moi avec un éclat de rire et en pensant, ce coup ci, j’ai peut-être une chance avec cette nana : « Bien jouée, gagnée, permettez moi de vous inviter à danser »
Et nous voila sur la piste avec, malgré ce changement de musiques, d’autres couples. Avec le genre d’intuition qui m’était venue, je décidais d’être actif et non plus passif. Donc arrivé sur la piste je prenais ma cavalière dans mes bras et l’a collée à moi. Ceci se fit sans aucun problème et Mireille se colla à moi, elle suivait bien et elle avait un genre de roulement du bassin qui ne me laissait pas indifférent et une certaine bosse apparu sous ma ceinture. A tel point, qu’avant l’enchainement pour le deuxième tango, j’essayais de rendre la bosse moins sensible, mais le deuxième puis le troisième tango ne firent qu’augmenter le volume de la dite bosse. Nous rejoignîmes notre table et reprîmes notre discussion. Les danses de fous reprirent et il commençait à me tarder de quitter ce foutu bruit, mais il me fallait trouver le motif plausible pour notre éventuel départ. D’autant qu’à priori, je n’avais pas beaucoup avancé dans « une éventuelle conquête » de cette jeune femme.
Ces brillantes pensées furent anéanties par un nouveau changement de rythme. C’était des slows et sans presque nous concerter, nous étions sur la ...